Electron – Part. 2

La matière est polarisée électriquement (+) ou (-) comme pour l’électron (-) et le positron (+) sa particule antimatière. Lorsqu’un électron rencontre un positron, les deux possédent une masse, ils se transforment en rayonnement après la collision c’est à dire en photon de lumière. Le photon est électriquement neutre mais cette collision entre l’électron et le positron affirme clairement qu’il y a dans notre monde physique une équivalence entre la matière et le rayonnement. Ce résultat scientifique est contraire au bon sens. Mais c’est A. Einstein qui en trouve l’expression analytique : E = mc² ; avec E l’énergie en Joule, m la masse en kg et c la vitesse de la lumière en m/s. On voit que la masse s’exprime également dans l’unité usitée : eV/c². C’est celle utilisée pour comparer les masses des quarks dans la partie 1 de cet article.

Les physiciens utilisent également dans leurs raisonnements qualitatifs, pour établir des liens de correspondance, la notion de symétrie. On observe également, dans le vivant ou dans la matière des préférences chirales à la manifestation.

La Matière – J.-M. Levy-Leblond, $7 l’antimatière (devivevoix.com)

La renormalisation du modèle standard de la Physique des particules

Les physiciens n’aiment pas « les divergences à l’infini » dans les modèles. Contrairement aux mathématiciens, pour qui l’infini ne les dérange pas, au contraire, c’est un jeu à quantifier (théorie de Cantor). Oppenheimer et Waller (1930) publièrent indépendamment le calcul de l’auto-énergie de l’électron au premier ordre dans la constante de structure fine, la constante qui caractérise l’intensité de la force électromagnétique : alpha = 1/137 environ. Une motivation pour un tel calcul était de déterminer les corrections à la masse de l’électron en électrodynamique quantique. En théorie quantique des champs, les particules ne possèdent pas de volume, les particules sont infiniment petites. En théosophie, le « contour des formes » résulte de l’énergie en mouvement. Le plan physique n’est pas un principe.

Auto-énergie de l’électron

Prenons l’exemple d’un électron qui se déplace d’un point à un autre. La trajectoire peut être une ligne droite mais d’autres trajectoires sont possibles. Chacune des trajectoires est associée à une amplitude de probabilité qui diminue à mesure que l’on s’écarte de la ligne droite. Mais d’autres possibilités liées à la propagation d’un électron existent :

  • Un électron peut émettre un photon pour l’absorber ensuite.
  • Un électron peut émettre un photon, puis un autre, et les absorber tous les deux.
  • Ou encore, le photon peut se désintégrer en une paire électron-positron pour former à nouveau un photon qui serait à son tour absorbé par l’électron initial.

Dans ces phénomènes d’auto-énergie de l’électron, l’électron interagit avec lui-même. De ces possibilités émergent des divergences dans les calculs, des infinis qu’il faut éliminer (selon les physiciens) par la renormalisation du modèle standard. Les infinis sont absorbés par les constantes physiques. Ainsi, les valeurs introduites dans les équations de l’électrodynamique quantique, comme la masse et la charge de l’électron ne sont pas celles que nous avons mesurées : en raison de l’auto-énergie de l’électron, sa masse et son énergie réelles ne sont pas observables. Car si nous utilisons les valeurs réelles dans les calculs, les résultats divergent vers l’infini. Le renormalisation s’apparente à un « changement d’échelle » qui permet de faire coïncider les valeurs observées avec les valeurs calculées.

Le rayon de l’électron est infiniment petit

Les divergences dans la théorie des champs quantiques sont, dans une large mesure, une conséquence directe de la localité (les particules sont ponctuelles, avec interactions de contact) et de l’unitarité (conservation des probabilités). Pour intégrer les effets relativistes, c’est à dire pour tenir compte du fait que la masse d’une particule est proportionnelle à son énergie au repos, en incluant des termes d’énergie potentielle, e²/R tend vers l’infini (avec e la charge électrique de l’électron et R son rayon infiniment petit).

Le modèle standard contient également une particule scalaire, la particule de Higgs contenue dans le problème de « l’ajustage fin » ou « de la hiérarchie ». Des échelles de masse aussi grande que 1015 (masse d’unification) ou 1019 GeV (masse de Planck) peuvent être impliquées. Cela permet d’introduire une Supersymétrie pour relier des bosons et des fermions.

Les inquiétudes d’un prix Nobel

Pour Claude Cohen-Tannoudji (prix Nobel de physique), le formalisme quantique pose un problème :

  • Équation de Schrödinger continue, réversible et qui décrit l’évolution d’une fonction d’onde
  • Puis quand on fait une observation, on décrit le résultat de la mesure avec un autre formalisme (réduction du paquet d’onde) celui du 4e postulat de la mécanique quantique. Et si on inclut l’appareil de mesure dans la fonction d’onde du système global, elle devrait évoluer de manière réversible alors où va se faire la mesure…
  • Le système étant toujours couplé à un environnement (le champ gravitationnel), les relations de phases sont détruites (décohérence) et la fonction d’onde (superposition d’état) du système étudié devient un mélange statistique mais pourquoi quand on fait la mesure on observe tel ou tel résultat ?
Atomes et Lumière – Claude Cohen-Tannoudji, entretien avec Carlo Rovelli, §7 Ce que nous dit la théorie quantique du monde (devivevoix.com)

Méthode de renormalisation

En 1947, Lamb et Retheford ont mesuré avec précision la séparation entre les niveaux 2s1/22P1/2 de l’hydrogène tandis que le groupe de Rabi à Columbia mesurait le moment magnétique anormal de l’électron. Les calculs permirent de s’organiser de telle sorte que les infinis se compensent. Peu de temps après, Schwinger obtint le terme dominant du moment magnétique de l’électron.

L’idée était de commencer avec une théorie nue des paramètres nus (masse mo et charge eo de l’électron en l’absence d’interaction) et une « échelle de coupure » des grandes impulsions (quantité de mouvement). Puis on calcule les valeurs physiques renormalisées, des mêmes quantités (comme la charge observée e et la masse physique m) en fonction des paramètres et de l’échelle de coupure. Finalement, on inverse ses relations en exprimant les quantités nus en fonction des quantités renormalisées.

Quand on prend la limite de l’échelle de coupure infini, toutes les observables physiques ont alors une limite finie. Il semble que l’échelle de coupure puisse avoir une réalité physique et qu’elle est engendrée par des interactions supplémentaires non descriptibles par la théorie quantique des champs.

La limite de l’électrodynamique quantique est atteinte avec la masse nulle de l’électron. Mais dans une théorie des champs de masse nulle, il n’y a pas d’échelle. D’où l’introduction d’une masse arbitraire mu pour définir la charge e renormalisée. Il s’agit d’une charge effective à l’échelle mu. Ce genre de manipulation constitue des groupes de renormalisation.

Bibliographie : Renormalisation et Groupe de renormalisation. Les infinis en physique microscopique contemporaine. (J. Zinn-Justin, CeA/Saclay 27/10/1999)

Naissance du modèle standard

Il restait trois problèmes à résoudre pendant les années 60 :

  • Les interactions faibles étaient décrites par la théorie non renormalisable de Fermi
  • La théorie quantique des champs était désespérée dans la physique des interactions fortes
  • La force de gravité était extrêmement faible à courtes distances.

A la fin des années 60, la méthode (Faddeev-Popov, De Witt 1967) permettait de quantifier les théories de jauge non abéliennes. Et ces théories étaient renormalisables (1975) même dans une version de symétrie brisée qui permettaient de donner des masses aux particules de jauge correspondantes (mécanisme de Higgs). Ces développements ont permis de construire une version quantique des interactions faibles basées sur une symétrie de jauge. Première unification de l’électromagnétisme et des interactions faibles.

Les expériences de Diffusion Profondément inélastique faites au SLAC (Standford) révélèrent que les hadrons étaient composés de particules ponctuelles quasi libres finalement identifiées avec les quarks, des entités mathématiques introduites pour décrire de façon simple le spectre des hadrons et ses symétries. La théorie de l’interaction forte (chromodynamique quantique) devait inclure la liberté asymptotique (les interactions deviennent faible à très courte distance pour expliquer les résultats du SLAC). La faiblesse des interactions entre quarks à courte distance devient une conséquence par la décroissance de la charge effective. Donc autour de 1973-1974 un modèle complet de la théorie des champs quantique pour toutes les interactions fondamentales sauf la gravitation fut proposé : c’est le modèle standard.

La condition de protection asymptotique (existence de points fixes de grande impulsion du groupe de renormalisation) semblait nécessaire pour la COHÉRENCE à toute ECHELLE. La théorie des champs asymptotiquement libres partagent cette propriété, mais les champs scalaires de Higgs ont tendance à détruire la liberté asymptotique. Il restait à mettre la gravitation quantique dans ce cadre renormalisable… C’est la théorie des cordes qui suivra.

Des quarks (science) aux atomes ultimes ANU en théosophie

Ce rapprochement n’a jamais été fait comme celui que j’avais établi, au début d’Internet, entre la loi de dilution (infini) d’Oswald et l’homéopathie d’Hahnemann et qui s’est propagé sur le Net… Et c’est tant mieux. Maintenant, ce n’est pas la même chanson, l’intuition est profonde et les associations d’idées complexes. Je travaille sur cette hypothèse depuis plus de 15 ans juste après 2004 c’est à dire à la réédition française du livre la Chimie Occulte (A. Besant et L.W. Leadbeater) de 1920 ! L’école de Théosophie de Blavatski y donne accès à ses étudiants (depuis plus d’un siècle), mais j’ai intégré la deuxième phase de l’enseignement théosophique, c’est à dire l’Ecole Arcane à Genève… J’y reviendrai.

La matière est toujours abordées dans sa divisibilité. Deux approches sont possibles, la divisibilité des particules ou la « différentiation des plans de la manifestation » que j’associe aux « différentes échelles de coupure » des groupes de renormalisation du modèle standard. Le problème réside dans l’apparence des réalités manifestées.

Les divergences dans la théorie des champs quantiques sont, dans une large mesure, une conséquence directe de la localité (les particules sont ponctuelles, avec interactions de contact) et de l’unitarité (conservation des probabilités).

Les particules sont localisées, avec ou sans volume c’est la difficultés de combiner l’apparente localité de la matière avec l’interprétation probable des interactions soumises à la structure particulière du plan physique. Mais d’autres plans existent et la physique des particules pénètre cette compréhension de la réalité visible et invisible.

Les quarks forment des hadrons

Les quarks (jamais isolés mais collés par une interaction forte) sont confinés dans des particules de charge électrique entière appelées hadrons. Par exemple :

  • Protons (charge +1) = u(+2/3)u(+2/3)d(-1/3)
  • Neutron (charge 0) = u(+2/3)d(-1/3)d(-1/3)

Les atomes ultimes de l’Hydrogène sur le plan E2

  • H : (+-+)(-+-)(++-)//(++-)(–+)(–+) = (5+4-)//(4+5-) = 9 ANU+ et 9 ANU-
  • H+ : (+-+)(-+-)(+++)//(++-)(–+)(–+) = (6+3-)//(4+5-) = 10 ANU+ et 8 ANU-

On remarque (Voir schéma article 1 pour H+) qu’un atome ultime (-) du premier triangle de l’Hydrogène INVERSE sa polarité électrique pour devenir un atome ultime (+). Cela a pour conséquence de modifier la charge électrique totale de l’ion H+ avec 10 atome ultime de charge électrique (+) et plus que 8 atomes ultimes de charge électrique (-).

Les différentes échelles de manifestation

  • 1030 m : Echelle de gravitation
  • le mètre : Echelle ordinaire
  • 10-9 m : Echelle de cristallisation
  • 10-10 m : Echelle électromagnétique
  • 10-15 m : Echelle interactions faibles
  • 10-19 m : Echelle interactions fortes (correspondance avec le Plan E2)

Assemblage d’atomes ultimes observé au niveau du Plan E2

Il faut essayer de comprendre les assemblages d’atomes ultimes dans la DYNAMIQUE d’un flux d’énergie circulant. A ce niveau là, l’expression théosophique disant que la matière « c’est de l’énergie à son point de vibration le plus bas » (HPB) renforce l’idée d’une vérité certaine. La matière c’est de l’énergie en mouvement. L’hypothèse du modèle standard est insuffisante, les « quarks collés » n’expliquent rien de la réalité, c’est une analogie liée au limites du système explicitées par la théorie des champs quantiques.

Assemblages d’atomes ultimes observé au niveau du Plan E3

Au troisième sous plan, la circulation du flux se diversifie et se complexifie naturellement dans l’expression d’une manifestation coordonnée.

Assemblage plus complexe observé au niveau du Plan E4

Au quatrième sous-plan (E4), les analogies existent pour faire correspondre le monde cristallisé de la matière et l’assemblage cohérent des atomes ultimes. La géométrie doit nous aider à comprendre les liens entre l’apparence (les propriétés de la matière) et la puissance des formes résultantes de l’assemblage des grosses structures d’atomes ultimes (succession régulière des corps platoniciens). Nous savons, en physique, que les atomes perdent de leur stabilité, mais c’est aussi la beauté de la radioactivité qui donne à la masse une « autre manifestation de la réalité ». Cela montre un changement de Plan et d’échelle de manifestation.

Les étudiants en philosophie s’efforceront de relier ces deux écoles de pensée, et de démontrer l’adaptation intelligente du phénomène électrique que nous appelons matière – et celle de ce milieu actif et chargé d’énergie que nous appelons substance – au dessein qui est le but de la vie d’une Entité cosmique.

Traité sur le Feu Cosmique, DK

Atome ultime influencé par le courant électrique

L’atome ultime ou ANU (isolé comme observé dans le Plan E1)

La chiralité de l’atome ultime

L’atome ultime serait le dernier terme, comme son nom l’indique, de l’état de division de la matière physique. Il se trouverait sous deux formes identiques, ne différent l’une de l’autre que comme l’objet diffère de son image dans un miroir, et par le fait que l’une des formes est POSITIVE et l’autre NEGATIVE.

La Chimie Occulte, A. Besant et C.W. Leadbeater, 2004 Editions ADYAR

Les états de la matière en théosophie :

  • 2e état hyer-élémentaire : de 2 à 7 ANU
  • état méta-élémentaire : corpuscules hyper-élémentaires entre eux + ANU
  • état proto-élémentaire : corpuscules méta + hyper + ANU
  • Les états pro-élémentaires donnent naissance aux ATOMES PHYSIQUES
  • L’atome le plus petit des physiciens contient déjà 18 ANU. A priori, il n’existe pas d’assemblages physiques inférieur à 5 ANU, mais il peut exister des particules physiques qui contiennent entre 5 et 18 ANU.

Classification des éléments en fonction de leurs formes cristallines

  • La série I correspond au groupe des haltères + et à al moitié du groupe des pointes.
  • La série II correspond au groupe des tétraèdres +
  • La série III correspond au groupe des cubes +
  • La série IV correspond au groupe des octaèdres + et –
  • La série V correspond au groupe des cubes –
  • La série VI correspond au groupe des tétraèdres –
  • La série VII correspond au groupe des haltères – et à la moitié du groupe des points.
  • La série inter-périodique correspond au groupe des tiges.
Série ISérie IISérie IIISérie IVSérie VSérie VISérie VII
x
H 1
1Li 7Be 9,3B 11C 12N 14O 16F 19
2Na 23Mg 24Al 27,3Si 28P 31S 32Cl 35,5Fe 56
3K 39Ca 40Sc 44Ti 48V 51Cr 52,4Mn 54,8Ni 58
4Cu 63,3Zn 65Ga 68,2Ge 75As 75Se 78Br 79,5
5Rb 85,2Sr 87,2Y 89,5Zr 90Nb 94Mo 96(100)Ru 103
6Ag 107,6Cd 111,6In 113,4Sn 118Sb 122Te 125I 126,5Pb 106
7Cs 132,5Ba 136,8La 139Ce 140Di 144
8Os 186
9Er 170Ta 182W 184Pt 196,7
10Au 197Hg 200Ti 201Pb 206Bi 210