Tcheou-Koung (IIe siècle av. J.-C.)

Deuxième empereur de la dynastie des Tcheou. C’est au cours de son mandat que furent inventés les chars magnétiques pour s’orienter dans les déserts et pendant les tempêtes de sables. Ces chars comportaient une statuette mobile portant un aimant et un odomètre pour mesurer le chemin parcouru.

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HIU-KIUN (vers 121 ap. J.-C.) – La boussole

Il compile un dictionnaire étymologique (Tchuwen) dans lequel on trouve le mot aimant : « nom d’une pierre avec laquelle on donne la direction d’une aiguille ». La découverte et l’utilisation de l’aimant par les chinois remonte à une haute antiquité. Dans un grand dictionnaire Pei-wen-yun-fou du IXe siècle, il est mentionné que sous la dynastie des Tsin (265-419) les marins avaient trouvé la direction du sud au moyen de l’aimant. De plus, et cela montre les qualités d’observations exceptionnelles des chinois, dans l’ouvrage de Ken-tsung-chi (XIIe s.), on trouve la description de la déclinaison magnétique : « si on frotte la pointe d’une aiguille avec la pierre magnétique, elle indique ensuite le sud, mais pas exactement, et dévie un peu vers l’est. »

Sous la dynastie des Tangs (VIIe-VIIIe siècle), on sait que les chinois entrepris de longs voyages en mer avec l’aide de la boussole. Partant de Canton, ils traversaient le détroit de Malacca pour aller à Ceylan, à la côte Malabar et même jusqu’à l’embouchure de l’Indus et de l’Euphrate. Ces voyages représentent certainement les premiers contacts entre la Chine et les Arabes. De là, émerge l’introduction en Europe des inventions de la Chine ; L’occident doit encore remercier la Chine pour cela… et les Arabes qui ont permis le transit des informations.

L’imprimerie en Chine (vers le VIe siècle)

Le papier était connu en Chine depuis des siècles lorsqu’il fut introduit au Japon en 601 et connu des Arabes vers 700 avant d’être importé en Europe au XIe siècle.

L’imprimerie était (également) connue depuis longtemps. La technique se perfectionne vers le VIe siècle lorsque les empereurs ordonnent de faire imprimer, entre autres, les quatre livres de Confucius et plusieurs classiques à l’usage de l’éduction des jeunes.

« Le Maître dit : Ne crains point de rester méconnu des hommes, mais bien plutôt de les méconnaître toi-même. »                 Confucius, Livre I-16 de l’Étude

La xylographie (planches gravées sur bois) était la technique employée. Vers le Xe siècle, les chinois (les Rois de Chou de l’actuel Sse-Tchouen) utilisaient des lettres de cuivre séparées pour faire la composition du texte. Cette technique fut transmise au Japon en 1205. Puis ces techniques se répandent en Europe qu’au XVIe siècle.

Y HOANG (VIIIe siècle)

En tant qu’astronome, il construit une horloge à deux aiguilles représentant le mouvement du soleil, de la lune et des planètes.