Dans la culture chinoise et particulièrement dans le confucianisme, la musique est un « médicament de l’âme » à la base de leur système éducatif ancien. Tout comme Pythagore le pensait, dans la chine antique, la musique est le messager des volontés du Tien (Être suprême), l’écho de la sagesse, la maîtresse et la mère de la vertu, la science qui dévoile cet être ineffable et ramène l’homme vers lui. Dans toutes les civilisations cherchant à cultiver l’universalité, on entend encore résonner la voix des sages : « veux-t-on savoir disent-ils, si un royaume est bien gouverné, si les meurs des habitants sont bonnes ou mauvaises ? Qu’on examine la musique qu’y a cours ? »