Archives pour la catégorie + 1789

Marie-Gaëtane AGNESI (1718-1799)

Né à Milan, elle était l’ainée des 21 enfants de Dom Pierre Agnesi (possédant le fief royal de Monteveglia en Italie) issu d’une famille ayant fait fortune dans le commerce de la soie (Contrairement à ce qu’on lit un  peu partout, son père n’était pas professeur de mathématiques à Bologne). Agnesi est l’une des premières mathématiciennes européennes de l’ère moderne post renaissance.

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Biographies – Les Idées Scientifiques (1789-1964)

CAUCHY Augustin Louis (1789-1857)

Il étudie les mathématiques à l’école polytechnique et le géni civil à l’Ecole des ponts et chaussée. En mathématiques, ses travaux prolifiques représentent 789 parutions contenues en 27 volumes. Cauchy était un catholique acéré qui prônait des idées conservatrices, il possédait un caractère difficile voire dépressif.

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BROGLIE Louis (de) (1892-1987)

Enfant sociable et turbulent il s’oriente vers la littérature. Il passe une licence d’histoire. Il se dirige ensuite vers un diplôme d’étude sur la politique intérieure française au début du 18ième siècle. Mais sa pensée profonde subit une sorte de « révolution intérieure », en deux années, il passe ses trois certificats ès sciences et il commence à réfléchir sur la théorie du rayonnement.

« Révolution intérieure » ; Ces mots sont de son frère Maurice, professeur de Physique au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences puis de l’Académie Française, il intègre la Royal Society en tant que membre étranger.

C’est toute la question d’opposition entre la théorie corpusculaire et la théorie ondulatoire, le point de vue de L. de Broglie oriente le débat vers une complémentarité des phénomènes observés. Opposition entre Fresnel et Newton, complémentarité voire « superposition des états d’onde » en mécanique quantique, la vision des physiciens qui regardent le monde va se « flouter »… Pourquoi a-t-on cette contradiction entre la théorie électromagnétique de la lumière (phénomènes ondulatoires) et les expériences qui en révèlent des anomalies (planck et les quanta de lumière, Bohr et les discontinuités quantiques dans l’atome) ?

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Biographies – Thermodynamique

Nombreux sont les Bernouilli mais lui est un ancien, il était mathématicien, il établit les lois de l’hydrodynamique et la nouvelle théorie des eaux qui s’écoulent dans des canalisations et des expériences confirment les pressions exercées sur les parois par le courant d’eau. Des travaux portent également sur le mouvement des corps célestes, sur l’acoustique (vibrations et sons sur les lames élastiques, le son et le ton des tuyaux d’orgue, les vibrations des cordes…).

Les inventeurs développent :

des instruments pour mesurer la vitesse des eaux courantes et le sillage des bateaux ;

le calcul du rendement des machines mues par un courant ou une chute d’eau,

la théorie des pompes, des machines élévatoires à sceaux et les roues hydrauliques, la résistance des conduits (Bossut, d’Alembert et Condorcet)… les mouvements de l’eau dans les rivières, , les canaux, les conduites et les tuyaux, l’effet des écluses, puits et réservoirs, le choc de l’eau…

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Biographies – Lumière

La nature de la lumière est une question primordiale, en science et en philosophie. Dans l’évolution des civilisations humaines, depuis toujours, la lumière est au cœur des structures de la pensée philosophique, au centre des rituels religieux et la lumière reste encore de nos jours un concept insaisissable pour les modèles mathématiques. Feynman disait que la nature de la lumière dépend de la manière dont-on l’interroge.

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William CROOKES (1832-1919)

Il est né à Londres en 1832. Physicien, chimiste et météorologue du Collège Royal de la Chimie. il se distingue dans l’analyse spectrale et il découvre le thallium en 1861. William Crookes a étudié la physique moléculaire en atmosphère raréfié, la viscosité, la conductibilité calorique (1874-1881), la matière radiante et il invente un radiomètre. Il a émis l’idée que les rayons cathodiques sont des particules électrifiées négativement ce qu’a confirmé Jean Perrin. William Crookes devient président de la Société psychique et a publié la revue Chemical News. Il a été membre de la Société Théosophique de H.P. Blavatsky et membre de l’ordre Hermétique de la Golden Dawn.

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CLAUSIUS Rudolf (1822-1888)

Il était professeur à l’École supérieure technique de Zurich en 1855 et il eut Roentgen dans son cours sur la théorie de la chaleur, l’élasticité et les vibrations élastiques. Après les travaux de Joule l’idée est répandue que la chaleur n’est pas de la matière…

Clausius développe le principe de Carnot en supposant que la production d’un travail mécanique exige non pas une modification de la répartition de la chaleur (du corps chaud vers le corps froid) mais une dépense de chaleur[1] (point d’appui sur l’équivalent mécanique de la chaleur de Mayer). Depuis 1800 on s’opposait à la perception phlogistique de la chaleur (avec l’idée d’un mouvement de particules).

Mais Clausius exprime avec la notion de différentielle « l’état de fait » des transformations thermodynamiques.

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MAXWELL Clerc (1831-1879)

Il est le premier professeur « Cavendish » de physique expérimentale de Cambridge. Il développe la théorie cinétique des gaz (avec ses « démons ») et il formule les équations du champ électromagnétique qui représentent la première grande unification de la physique théorique (électricité et magnétisme). Maxwell est né en Ecosse à Edinbourg, et il intègre Cambridge pour y faire des études de mathématiques.

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FARADAY Michaël (1791-1867)

Autodidaxie et simplicité

Fils d’un ouvrier forgeron, Michaël Faraday naquit le 22 septembre 1791 dans les environs de Londres. Issu d’une famille modeste, il reçut une éducation sommaire (lecture, écriture et quelques rudiments d’arithmétique) et il commence à travailler à 13 ans comme coursier chez un libraire ; En 1805, il débute un apprentissage de relieur et libraire. Souvent malade, son père meurt en 1810.  Il n’avait donc que 20 ans et toute sa vie. Cette situation pousse le jeune Faraday à se débrouiller par soi-même avec volonté et en toute simplicité.

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BOHM David (1917-1992)

David Bohm est né à Wilkes-Barre en Pennsylvanie aux États-Unis, et il manifeste de manière précoce un fort intérêt pour la science. C’est dans les années 70-80 qu’il formule ses idées sur « l’ordre implicite » dans l’univers et sur le relatif « modèle holographique » de la réalité. Bohm est un physicien qui s’interroge constamment sur les liens possibles entre la science et la philosophie. En 1959, il rencontre le penseur indien Jiddu Krishnamurti qui l’influence grandement dans sa « perception invisible » de la réalité.

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BOLTZMANN Ludwig (1844-1906)

Il était professeur de Sciences à Vienne, Graz, Munich ; partisan de l’atomistique mais adversaire de la théorie de  l’énergétique représentée par son collègue Ostwald[1] et tant d’autres… Boltzmann souffrait de dépression cyclique et termine sa vie par un suicide. La question fondamentale qu’il se pose s’inscrit dans les différences conceptuelles de la grande mécanique classique omnipuissante à l’époque {philosophie des « sciences rationnelles »} devant la toute petite thermodynamique naissante {philosophie des « sciences probabilistes »} – Voir la biographie de Lavoisier.

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