La nature de la lumière est une question primordiale, en science et en philosophie. Dans l’évolution des civilisations humaines, depuis toujours, la lumière est au cœur des structures de la pensée philosophique, au centre des rituels religieux et la lumière reste encore de nos jours un concept insaisissable pour les modèles mathématiques. Feynman disait que la nature de la lumière dépend de la manière dont-on l’interroge.
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William CROOKES (1832-1919)
Il est né à Londres en 1832. Physicien, chimiste et météorologue du Collège Royal de la Chimie. il se distingue dans l’analyse spectrale et il découvre le thallium en 1861. William Crookes a étudié la physique moléculaire en atmosphère raréfié, la viscosité, la conductibilité calorique (1874-1881), la matière radiante et il invente un radiomètre. Il a émis l’idée que les rayons cathodiques sont des particules électrifiées négativement ce qu’a confirmé Jean Perrin. William Crookes devient président de la Société psychique et a publié la revue Chemical News. Il a été membre de la Société Théosophique de H.P. Blavatsky et membre de l’ordre Hermétique de la Golden Dawn.
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Fils d’un libraire éditeur (d’une certaine aisance financière), il manifeste rapidement (à 13 ans) des capacités expérimentales pour la construction de petits systèmes avec lesquels il pouvait jouer : bateaux, télégraphe (de l’église Saint Sulpice qu’il aperçoit de sa chambre), machine à vapeur…
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Il était professeur à l’École supérieure technique de Zurich en 1855 et il eut Roentgen dans son cours sur la théorie de la chaleur, l’élasticité et les vibrations élastiques. Après les travaux de Joule l’idée est répandue que la chaleur n’est pas de la matière…
Clausius développe le principe de Carnot en supposant que la production d’un travail mécanique exige non pas une modification de la répartition de la chaleur (du corps chaud vers le corps froid) mais une dépense de chaleur[1] (point d’appui sur l’équivalent mécanique de la chaleur de Mayer). Depuis 1800 on s’opposait à la perception phlogistique de la chaleur (avec l’idée d’un mouvement de particules).
Mais Clausius exprime avec la notion de différentielle « l’état de fait » des transformations thermodynamiques.
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Son père (Lazare Carnot) écrit en 1796 des « réflexions sur la métaphysique du calcul infinitésimal » pendant les mauvais soirs de Thermidor. Saadi (le fils) intègre l’École Polytechnique à 15 ans (24ième au concours) et en sort n°1 à 17 ans et demi. Sur une image erronée de son père (tendance au mysticisme), on l’écarte des grands travaux…
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Il est le premier professeur « Cavendish » de physique expérimentale de Cambridge. Il développe la théorie cinétique des gaz (avec ses « démons ») et il formule les équations du champ électromagnétique qui représentent la première grande unification de la physique théorique (électricité et magnétisme). Maxwell est né en Ecosse à Edinbourg, et il intègre Cambridge pour y faire des études de mathématiques.
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Autodidaxie et simplicité
Fils d’un ouvrier forgeron, Michaël Faraday naquit le 22 septembre 1791 dans les environs de Londres. Issu d’une famille modeste, il reçut une éducation sommaire (lecture, écriture et quelques rudiments d’arithmétique) et il commence à travailler à 13 ans comme coursier chez un libraire ; En 1805, il débute un apprentissage de relieur et libraire. Souvent malade, son père meurt en 1810. Il n’avait donc que 20 ans et toute sa vie. Cette situation pousse le jeune Faraday à se débrouiller par soi-même avec volonté et en toute simplicité.
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David Bohm est né à Wilkes-Barre en Pennsylvanie aux États-Unis, et il manifeste de manière précoce un fort intérêt pour la science. C’est dans les années 70-80 qu’il formule ses idées sur « l’ordre implicite » dans l’univers et sur le relatif « modèle holographique » de la réalité. Bohm est un physicien qui s’interroge constamment sur les liens possibles entre la science et la philosophie. En 1959, il rencontre le penseur indien Jiddu Krishnamurti qui l’influence grandement dans sa « perception invisible » de la réalité.
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Il était professeur de Sciences à Vienne, Graz, Munich ; partisan de l’atomistique mais adversaire de la théorie de l’énergétique représentée par son collègue Ostwald[1] et tant d’autres… Boltzmann souffrait de dépression cyclique et termine sa vie par un suicide. La question fondamentale qu’il se pose s’inscrit dans les différences conceptuelles de la grande mécanique classique omnipuissante à l’époque {philosophie des « sciences rationnelles »} devant la toute petite thermodynamique naissante {philosophie des « sciences probabilistes »} – Voir la biographie de Lavoisier.
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Il est né en Yougoslavie et mourut aux États-Unis en 1943. Il débute sa carrière d’ingénieur à Budapest en 1881. Dans la dynamo de Gramme, il a l’idée de supprimer les étincelles du collecteur, au moyen de rotation magnétique.
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