Des résidus de l’ancienne Asie à l’Europe naissante…
La Science que nous connaissons est basée sur les développements abstraits (Grecs) et techniques (Arabes) de cette période d’une durée de deux millénaires, période qui est centrée sur l’an zéro.
Cette période est florissante pour la science et ses méthodes expérimentales mais surtout pour la pensée, l’abstraction et les processus cognitifs mis en jeu dans les représentations du monde.
Des Grecs aux Arabes est une période intermédiaire entre les anciennes civilisations et l’époque moderne considérée comme post-renaissance. La Terre est un village de nos jours avec la vitesse de transmission de l’information, le savoir circule aisément. L’époque des grecs est déjà le reflet d’une compilation d’un savoir très antérieur. Ils enrichissent de leurs réflexions la structure des connaissances en définissant une gnose. Les Arabes collectent également tout le savoir disponible, la tâche est ardue car l’Église de Rôme à détruit beaucoup de documents anciens.
Les Grecs connaissaient déjà la circonférence de la Terre (mesure effectuée avec un gnome, un puits et un chameau), ils inventent les mathématiques, la physique, l’hypothèse de l’atome… Les Arabes ont inventé la technologie nécessaire pour exploiter la force de l’eau, ils ont développaient l’hydraulique, la chimie, l’astronomie, les mathématiques et plus généralement l’ingénierie.
Les grecs ont réalisé un travail formidable dans le domaine des sciences, de la philosophie, de la politique, des arts et des jeux sportifs. Si on imagine la société grecque, dans un contexte idéalisé, on peut voir des hommes qui discutent sur la place publique (agora), puis échangent à tour de rôle leurs idées pour la mise en place des règles de la cité (les femmes étaient exclues du débat). Ils inventent la république, ils mettent en place les premières méthodes expérimentales en sciences et ils développent, à partir du syllogisme, le raisonnement analytique et la preuve mathématique.
Aux alentours du Temple de Delphes… Des cavernes ?
Les météorites « fendaient » la terre à la manière d’une hache ainsi été créées les gouffres et autres cavernes de Crète. Delphes est le plus célèbre des gouffres de la Grèce antique puisque son nom vient de l’image mythique « Delphi » signifiant l’organe générateur féminin. Ainsi l’union entre le terre et le ciel est « symbolisé » par cette fente à l’entrée des gouffres…
Les hommes attendaient leur tour en sandalettes, pour profiter des visions de la « Pythie ». L’architecture des bâtiments étaient basés sur le nombre d’or pour refléter la divine proportion qui est nécessaire à l’assise manifestée dans tous les domaines de la vie sociale et mentale.
{les sages d’avant…}
{à parir du 19e s., de la découverte et du déchiffrage des tablette d’argile babylonienne, il faut 150 ans pour que l’occident accepte l’héritage de l’orient, science, philosophie, mythologie, astronomie…}
Comment les grecs voyaient-ils le monde ?
Thalès supposait que l’eau était le principe de toute chose. Son élève Anaximandre formule une théorie qui définie la source et la finalité de toute chose en l’infini. Pour eux, toutes choses proviennent de l’infini et toutes choses y retournent sous l’effet de la corruption. Anaximène considérait l’air comme l’élément fondamental. Pour lui, tous les solides (la matière) sont formés à partir d’un élément moins dense qui se condense. Ainsi l’air se condenserait sous l’effet de basses températures pour former l’eau. Dans le même ordre d’idée, et inversement, c’est sous l’effet de la chaleur que l’air, en se raréfiant, donnerait naissance au feu.
Pour Empédocle, le monde est constitué de quatre éléments (la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu) qui sont mis en mouvement par la force de l’amour pour s’unir et ils se séparent sous l’impulsion de la haine. Anaxagore (500-428 av. J.-C.) considérait que la matière était constituée d’un nombre infini d’éléments indivisibles dont le mélange, réalisé par une intelligence éternelle, conduirait aux choses. Anaxagore considérait que les étoiles étaient des masses en FEU contrairement à la théologie de l’époque qui y voyait des dieux dans les astres. Il fut condamné pour cela.
Leucippe (460-370 av. J.-C.) aurait conçu l’idée d’une composition particulière de la matière à partir d’un assemblage de particules élémentaires, identiques, minuscules et indivisibles (sans partie discernable) : les atomes (du grec atomos). Son disciple Démocrite (460-370 av. J.-C.) approfondie cette idée et affirme que toutes choses (la matière) est un agrégat d’atomes qui se différentient par des qualités premières et objectives (étendue, densité, inertie, dureté) et par des qualités secondaires et subjectives (émanations diffusées par les objets qui conditionnent la perception des observateurs). Platon s’opposait vivement à ce philosophe (dit matérialiste) qui poursuivait l’idée d’Anaxagore sur la constitution de l’univers à partir d’atomes et de vide.
Pour Aristote (384-322 av. J.-C.), la matière formerait une « masse continue » qui exclut l’existence du vide. Par contre, pour Épicure (341-270 av. J.-C.), la matière est constituée d’atomes caractérisés par leur masse, leur taille et leur forme et de vides en quantité infini.
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