Dans l’idée de transmission du savoir, de l’orient vers l’occident, réside les exigences d’une « évolution humaine cohérente ». Avec cette migration des connaissances et l’évolution du savoir, l’intuition et la pénétration de l’esprit transmettent les idées structurées ensuite en pensées par la cristallisation de « l’énergie cognitive » dans la matière.
Et la Science a suivi cette continuité dans ses raisonnements. Du positivisme de Descartes au principe d’incertitude d’Heisenberg, un gouffre les sépare et les conséquences pour le développement culturel de l’humanité sont très importantes.
Le principe de causalité et le rationalisme ont conduit l’humanité vers la révolution industrielle et la perception mécaniste de la réalité (même en médecine ou l’organisme est réduit à une causalité chimique des molécules organiques). Par contre, la mécanique quantique, la physique statistique des gaz, le principe d’incertitude d’Heisenberg permettent à l’humanité actuelle de considérer et d’appliquer sa vision abstraite du monde dans la révolution informatique.
De la « virtualisation concrète » des réseaux sociaux, vers la dématérialisation des monnaies et l’abstraction des frontières étatiques, le « discours social » se libère automatiquement dans l’espace offert par le flux incessant des données informatiques qui tendent vers une connaissance étendue et unitaire de l’expression juste du genre humain.
Heureusement que la science rationnelle se termine de nos jours pour laisser s’exprimer les « relations a-causales » de la naissance des quanta, de la relativité, de l’équation de Schrödinger… Le positivisme et le déterminisme ont conduit la pensée humaine (de la fin du XIX° s.) dans les limites de la dichotomie analytique.