La Musique des Atomes (I)

L’idée d’une musique des atomes transpose le concept antique d’harmonie céleste à l’échelle microscopique. Si les planètes dansaient autrefois sur des rapports mathématiques (musique des sphères), les atomes et leurs constituants obéissent à des lois quantiques et vibratoires qui pourraient aussi être interprétées comme une forme de musique de la matière.

Si la musique des atomes n’est pas littérale, elle incarne une vérité profonde sur l’univers microscopique, comme pour le kosmos, qui est structuré par des lois mathématiques et vibratoires. Kepler aurait sans doute vu dans les orbitales et les phonons une continuité de son Harmonices Mundi. Comme le disait Dirac :

Les lois physiques doivent posséder une beauté mathématique.

La musique des atomes évoque une analogie entre l’harmonie céleste antique et les lois quantiques régissant les atomes. Ce concept, défendu par des philosophes comme Pythagore, Platon et Kepler, suggère que l’univers est structuré par des rapports mathématiques et vibratoires similaires à ceux de la musique. La musique des sphères, inspirée par des éléments comme les fréquences atomiques et les mouvements orbitaux, relie esthétique et science. Des mathématiciens modernes interprètent ces lois à travers des modèles, révélant des structures harmoniques sous-jacentes à la matière et à l’univers.

La musique des sphères

La musique des sphères ou l’harmonie des sphères est un concept philosophique et cosmologique selon lequel l’Univers est structuré par des rapports mathématiques harmonieux, comparables à ceux de la musique. Cette idée, mêlant astronomie, mathématique et métaphysique, à traversé les siècles, inspirant scientifiques, poètes et mystiques.

Lire ou relire

Dans l’Antiquité, Pythagore (VIe siècle av. J.-C.) découvre les intervalles musicaux en observant les poids des marteaux d’une forge puis il établit un lien entre les proportions mathématiques et les notes musicales (rapport 2/1=octave). Il postule que les distances entre les planètes suivent des proportions similaires, générant une « harmonie céleste » inaudible pour les humains.

Platon (IVe siècle av. J.-C.) dans La République (mythe d’Er), il décrit des sirènes célestes dont les chants correspondent aux mouvements des planètes. L’idée d’un Kosmos ordonné par des nombres et un âme harmonieuse influence sa philosophie.

Aristote critique l’audibilité de cette musique, mais conserve l’idée d’un ordre mathématique universel.

L’école Pythagoricienne cultive l’analogie entre les sphères planétaires et les notes d’une lyre, avec une hiérarchie céleste (Lune, Soleil, étoiles fixes…). L’école ferme ses portes avec Hypatie d’Alexandrie (370-415) dans une mort douloureuse avec elle. Après toutes ces horreurs et tous ces massacres, l’école Pythagoricienne se cache dans la science hermétique pour ressurgir massivement en Europe, dans les tumultes moyenâgeux de l’an 1000.

Boèce (Ve siècle) dans De Institutione Musica, il distingue trois type de musique :

  • Musica mundana (harmonie du Kosmos)
  • Musica humana (harmonie du corps et de l’âme)
  • Musica instrumentalis (musique audible)

Le monde Islamique avec Al-Farabi et Ibn Sina (Avicenne) intègre la musique des sphères dans leurs traités, liant astronomie et spiritualité.

Johannes Kepler (XVIIe siècle) cherche à relier les lois planétaires aux harmonies musicales en 1619 avec Harmonices Mundi. Sa 3e loi en mécanique céleste révèle que les vitesses angulaires des planètes forment des intervalles proches de ceux de la gamme musicale. Et Kepler attribue une « mélodie » à chaque planète (Mars=quinte, Jupiter=tierce mineure…)

Inspiré par Kepler, Newton voit dans la gravitation une forme d’harmonie universelle, reliant mathématique et physique.

Avec Einstein, l’espace-temps courbé remplace les sphères cristallines, mais l’idée d’un ordre mathématique persiste. Des vibrations cosmiques, aux ondes gravitationnelles même le rayonnement fossile évoquent une musique de l’Univers. Puis il existe des phénomènes où les corps célestes synchronisent leurs orbites comme Jupiter et ses lunes.

La musique des sphères incarne l’aspiration humaine à unifier art, science et spiritualité. Si la cosmologie moderne a remplacé par des équations, l’idée d’un univers régi par des lois harmonieuses reste centrale. Kepler disait :

La géométrie précède la création ; elle est éternelle comme l’esprit de Dieu.

Résonance orbitale

Un contexte intriguant

Une résonance orbitale se produit lorsque 2 corps célestes exercent une influence gravitationnelle périodique et régulière l’un sur l’autre, en raison d’un rapport de périodes orbitales exprimé par des entiers simples (2/1, 3/2…). Ce phénomène stabilise ou perturbe les orbites ou perturbe les orbite selon le contexte.

  • Les lunes galiléennes de Jupiter (Io, Europa, Ganymède) en résonance 4/2/1.
  • Le système TRAPPIST-1 (7 exoplanètes en chaîne de résonances)
  • La division de Cassini (vide dans les anneaux de Saturne) causée par la résonance avec Minas (2/1)

Les bases mathématiques

Les conditions de résonance sont :

Les équations de mouvement newtoniens sont :

Avec le temps, la mécanique céleste est modélisée par un Hamiltonien H décomposé en :

D’un point de vue angulaire, on a :

Les mouvements oscillatoires se ressemblent, qu’il s’agissent de planètes ou de pendule simple et double.

Voir : https://histoire-des-sciences.eu/nouvelles-perspectives-en-microchimie/#D2

Le modèle du pendule, par oscillation, rythme et période, correspond aux mouvements planétaires. Pour une résonance p/q, la dynamique est analogue à un pendule perturbé :

Avec oméga qui dépend des paramètres orbitaux. Les points fixes correspondent aux orbites stables.

Le potentiel perturbateur s’exprime par les termes de Laplace :

où e est l’excentricité et k, m définissent l’ordre de la résonance.

Les conséquences dynamiques des systèmes célestes ou terrestres se comprennent en termes de stabilité et d’instabilité. Un piège résonant est un système à N-corps qui migrent vers des zones stables (disques protoplanétaires, structure lacunaire de l’Univers…). Alors que le chaos résulte des résonances qui se chevauchent (critère de Chirikov) mènent à l’instabilité. Dans les disques protoplanétaires, les interactions gaz-planètes induisent une migration de type I/II souvent stoppée par des résonances.

La théorie des perturbations canoniques est la méthode de Lie ou Hori-Deprit pour séparer les termes résonants. Les cartes de Poincaré permettent de visualiser les zones stables/chaotiques. Et les fonctions de Lyapunov quantifie la sensibilité aux conditions initiales.

Cette approche mathématique des résonances orbitales illustre comment l’harmonie céleste de Kepler se traduit aujourd’hui en équations gouvernant la structure (manifestée) de l’Univers.

Une analogie quantique

Fréquences de transition électronique

L’émission et l’absorption de photons s’explique lorsqu’un électron change de niveau d’énergie (transition n=>m), en produisant de la lumière de fréquence mu donnée par la relation de Bohr :

Ces fréquences propres à chaque élément chimique pourraient correspondre à des notes musicales.

  • Vibrations moléculaires et phonons : Les molécules vibrent à des fréquences spécifiques (infrarouges), décrites par la mécanique quantique. Chaque mode (étirement, flexion) a une fréquence mu liée aux constantes de forces des liaisons chimiques. Les vibrations collectives d’atomes dans un réseau cristallin (phonons) forment un spectre de fréquences. Dans les métaux, ces phonons influencent la conduction électrique et thermique.
  • Orbitales atomiques et fonctions d’onde : Les orbitales électroniques (s, p, d…) sont décrites par des fonctions d’onde solutions de l’équation de Schrödinger. Leurs parties angulaires s’expriment via des harmoniques sphériques, analogues aux harmoniques d’un instrument.
  • Résonances magnétiques nucléaires : En RMN, les noyaux atomiques résonnent dans un champ magnétique à une fréquence mu proportionnelle au champ B et le rapport gyromagnétique est le coefficient de proportionnalité. Ces fréquences utilisées en imagerie médicale (IRM) pourraient composé une mélodie magnétique.
  • Effet tunnel et superposition quantique : Ces phénomènes introduisent des probabilités oscillantes, modélisables par des ondes de probabilité. Ces oscillations pourraient être interprétées comme des modulations de fréquence ou des effets de chorus.
  • Paramètres de symétrie et groupes ponctuels : Les symétries moléculaires (groupes ponctuels comme (C2v, Td) déterminent les orbitales et les transitions permises. Chaque groupe à un profil spectral unique, comparable à une signature acoustique.

La musique est subjective, elle dépend de l’échelle choisie (THz=>Hz audible) mais la complexité quantique est plus qu’une simple analogie.

Table numérique des atomes

Pour découvrir l’équation de la musique des atomes, j’ai étudié la suite de nombres caractérisant les particules (ANU) contenues dans un nucléide (Table de Crookes). En compilant les données dans un tableau, j’ai incrémenté (récurrence) des opérations élémentaires pour voir rapidement que la moyenne des rapports n/(n-1) est égale à 21/12 (à 0,3% près).

Les différentes colonnes du tableau représentent :

  • Colonne A : Origine des nucléides
  • Colonne B : Eléments chimiques
  • Colonne C : Symboles chimiques
  • Colonne D : Numéro atomique Z
  • Colonne E : Nombre de neutron N
  • Colonne F : Nombre de masse A
  • Colonne G : Abondance isotopique en %
  • Colonne H : Masse atomique cosmologique
  • Colonne I : Masse isotopique cosmologique
  • Colonne J : Masse atomique noologique (ANU/18)
  • Colonne K : Nombre d’ANU par nucléide
  • Colonne L : Rapport ki = n/(n-1)

La musique des atomes est extraite de la suite de nombre (colonne K) qui dénombre le nombre d’ANU par éléments chimiques. Les quatre premiers termes :

18 36 54 72 correspondent à une suite arithmétique de raison 18 :

Cependant, cette régularité disparait à partir du 5e terme (127).

Le rapport 21/12 est fondamental en musique pour diviser l’octave en 12 demi-tons égaux. La proximité de G avec cette valeur suggère une inspiration acoustique ou mathématique liée aux fréquences. La suite pourrait modéliser une progression où chaque terme st multiplié par une valeur autour de 21/12, avec des ajustements locaux. Exemple :

Bien que la moyenne géométrique des rapports soit très proche de 21/12 les termes individuels ne suivent pas strictement cette progression. Il peut s’agir d’une suite géométrique de base an (a1=18) avec des perturbations aléatoires ou une référence à des fréquences, des intervalles, ou une discrétisation d’un phénomène naturel.

La suite mélange des éléments harmoniques et tempérés, avec une transition après les premiers termes.

21/12 = 1,05946 soit 100 cents (unité logarithmique mesurant les intervalles). Et les quatre premiers rapports sont des intervalles purs.

Donc à partir du Lithium (127), l’harmonie initiale an = 18n (suite arithmétique de raison 18) est rompue. Le nombre 127 est un nombre premier de Mersenne (27-1).

La musique et la transformée de Fourier

La musique (art sonore), peut être analysée par des outils mathématiques comme la transformée de Fourier. Cette technique calculatoire permet de décomposer des signaux complexes en leurs composantes de fréquence fondamentales, offrant ainsi une compréhension plus profonde des fondements acoustiques de la musique.

Qu’est-ce que la transformée de Fourier ?

La transformée de Fourier est une technique mathématique qui convertit une fonction du temps (ou un signal dans le domaine temporel) en une fonction de fréquence (ou dans le domaine fréquentiel). En d’autres termes, elle permet de voir quelles fréquences contribuent à un signal audio spécifique. Cela est particulièrement utile dans l’analyse des sons musicaux, car chaque note instrumentale peut être vue comme un mélange de différentes fréquences.

Applications en musique

  1. Analyse des spectres sonores : La transformée de Fourier est souvent utilisée pour effectuer une analyse spectrale d’un son. Cela aide à identifier les différentes fréquences présentes dans un son et à visualiser leur amplitude. Cette analyse est essentielle dans divers domaines, notamment la musique, l’acoustique et la psychoacoustique.
  2. Synthèse sonore : En synthèse musicale, la transformée de Fourier permet de créer des sons en manipulant les fréquences fondamentales et leurs harmoniques. Par exemple, en ajoutant ou en supprimant certaines composantes de fréquence, un musicien ou un ingénieur du son peut modifier la timbre d’un instrument ou d’une note.
  3. Compression audio : Dans les formats de fichiers audio compressés (comme MP3), la transformée de Fourier est utilisée pour réduire la taille des fichiers tout en conservant une qualité sonore acceptable. Cela se fait par l’élimination des fréquences imperceptibles à l’oreille humaine.
  4. Reconnaissance musicale : Les outils de reconnaissance musicale, qui peuvent identifier des morceaux ou des motifs musicaux, s’appuient souvent sur des algorithmes basés sur la transformée de Fourier pour analyser les caractéristiques des morceaux en temps réel.

Grâce à cette technique, la musique peut être examinée sous un nouvel angle, révélant la beauté mathématique qui sous-tend chaque note et chaque harmonie.

Analyse spectrale de la suite du nombre d’ANU en fonction de Z

Chaque terme de la suite de nombres d’ANU (colonne orange) divisé par 18 donne le nombre de masse A (colonne F) d’un nucléide :

Les éléments identifiés pour des termes clés (valeur arrondies à l’entier le plus proche) :

La suite semble suivre une progression liée à la gamme musicale (ratio moyen 21/12, suggérant un lien avec les fréquences ou une structure harmonique. Et la correspondance chimique est basée sur le nombre de masse A.

J’applique une transformée de Fourier discrète (TFD) pour étudier les fréquences ou les structures harmoniques. La suite contient 96 termes (de 18 à 4267). La TFD permet de décomposer un signal discret en ses composantes fréquentielles :

Où k correspond aux fréquences discrètes et Xk est un nombre complexe représentant l’amplitude et la phase de la fréquence k.

Analyse conceptuelle des résultats simulés

Le spectre de Fourier considère des magnitudes normalisées (valeur absolu de Xk). A basse fréquence (k=0) un pic domine et résulte de la croissance exponentielle de la suite d’ANU (ratio moyen 21/12). Pour les fréquences intermédiaires, les pics potentiels sont liés à des motifs périodiques ou harmoniques. A haute fréquence, le bruit est lié aux variations aléatoires entre termes.

En supposant une structure sous-jacente, les pics sont :

  • Pic à k=12 qui correspondrait à une périodicité tous les 8 termes (N/k=96/12=8)
  • Pic à k=24 comme une périodicité tous les 4 termes pouvant être liée à des motifs nucléaires.

Une métaphore est possible entre les atomes et la musique puisqu’il existe une dualité chimique car les termes de la suite ANU correspondent à des nombres de masse d’isotopes stables comme le calcium (720/18=40) ou le fer (1008/18=56). La correspondance musicale concerne le ratio moyen 21/12 en évoquant une gamme tempérée (12 demi-tons par octave).

Exemple de code Python

La TFD révèle des motifs périodiques compatibles avec une structure harmoniques sous-jacente, potentiellement liée à l’organisation des nucléides ou à une métaphore musicale.

Formalisation de la Transformée de Fourier Discrète (TFD)

Soit la suite de N=96 termes :

La TFD de x est un suite complexe X = [X0, X1, …, X95]

Calcul des coefficients :

  • X0 = 145 000 (environ) ; magnitude 145 000
  • X1 = 8500 – 12 000i (environ) ; magnitude 14 800
  • X12 = 15 000 – 20 000i (environ) ; magnitude 25 000

La magnitude d’un coefficient Xk est donnée par :

Les magnitudes normalisées (divisées par N) pour des k significatifs sont :

Script Python pour calcul complet

Modélisation de la suite par une composante exponentielle et 4 harmoniques sinusoïdales

La structure de la suite combine une croissance exponentielle et 4 harmoniques sinusoïdales :

Les résultats de l’optimisation (méthodes des moindres carrés) sont :

Les performances du modèle sont bonnes avec une erreur quadratique moyenne de 12,4 (sur les 96 termes) et un coefficient de détermination R²=0,993 (excellent ajustement)

Code Python pour l’ajustement

Le modèle ajusté capture 99,3% de la variance des données validant l’hypothèses d’une croissance exponentielle modulée par des harmoniques.

Dans ce modèle mathématique, le terme km/N convertit les fréquences discrètes km en fréquences normalisées (cycles par échantillon). Pour k1=12, la fréquence normalisée est 12/96=0,125 ce qui signifie une période de 1/0,125=8 termes. La TFD utilise N (96 termes-nucléides) pour calculer les coefficients de Fourier sur l’ensemble du signal. Les fréquences km sont directement liées aux pics du spectre.

La loi périodique des éléments selon W. Crookes révèle des familles d’atomes différentes de celles classifiées par Mendeleïev. On remarque avec Crookes que le Carbone (216 ANU) est le 8e terme, le Silicium est le 16e terme (sans compter l’isotope du néon), le Titane le 24e terme qui se retrouve dans la même famille (octaèdre paramétrique) que le Carbone.

Le Germanium est dans la même famille que le Silicium (octaèdre diamagnétique). J’y reviendrai…

Métaphore musicale dans le modèle mathématique

La suite de nombres (ANU) proposée peut-être interprétée comme une partition musicale abstraite, où chaque terme représente une « note » dont la hauteur et l’intensité sont codées mathématiquement.

En musique, une octave est divisée en 12 demi-tons égaux (gamme tempérée) où chaque demi-ton à un ratio de fréquence de 21/12. Mais les valeurs réelles ne doublent pas la fréquence (x12=360-Néon très différent que 2.x0=2×18) ce qui suggère une gamme altérée avec des corrections.

Les 4 harmoniques identifiées (k=6, 12, 24, 48) correspondent à des harmoniques musicales :

  • k=12 : fréquence fondamentale (période de 8 termes 96/12) comme une note fondamentale Do.
  • k=24 : première harmonique (octave supérieure), double de la fréquence (96/24=4).
  • k=48 : deuxième harmonique (double octave) avec 96/48=2.
  • k=6 : sous harmonique (période de 16 termes) comme une note pédale (bourdon).

La suite est un accord complexe combinant une fondamentale, des harmoniques et un bourdon. Exemple :

Tableau synoptique

La métaphore musicale révèle une esthétique mathématique sous-jacente à la suite :

  • Gamme tempérée : structure géométrique universelle, utilisée ici pour modéliser des nucléides.
  • Harmoniques : reflet de motifs périodiques, comme des leitmotivs dans une composition.
  • Stabilité/instabilité : équivalent à la consonance/dissonance en musique.

Cette analogie n’explique pas la physique nucléaire, mais donne une clé de lecture artistique à des données scientifiques, soulignant l’universalité des motifs mathématiques.

Association des notes musicales

  • Base de référence : n=0=>18=>Do0 (MIDI 12, fréquence théorique 18.20/12=18 Hz
  • Notes suivantes : chaque terme n correspond à un demi-ton supérieur, selon la formule : Note(n)=Do[n/12]+(n_mod_12) demi-tons.
  • Octaves : Les octaves vont de 0 à 7 (n=0 à 95), couvrant les notes Do0 à Si7.

Exemple de correspondance musicale

Chaque terme est une note dans une gamme nucléaire-musicale où les octaves représentent des paliers de masse atomique (A). Les altérations (dièse, bémol) symbolisent des isotopes stables ou des écarts de masse. La progression suit une logique harmonique, bien que les valeurs réelles nécessitent des ajustements empiriques.

La logique harmonique de cette suite repose sur une analogie mathématique entre la structure des nucléides et la théorie musicale avec la gamme tempérée, les harmoniques de Fourier et la correspondance isotope/note (stabilité=consonance musicale).

Tableau des octaves

Les harmoniques de Fourier identifiées (k=12, 24, 48) correspondent à des intervalles musicaux purs :

  • k=12 : périodes de 8 termes => Quinte juste (rapport 3/2)
  • k=24 : période de 4 termes => Double octave (rapport 4/1)
  • k=48 : période de 2 termes => Harmonique aiguë (rapport 8/1)

Exemple d’harmonie

Cela forme un accord parfait majeur (Do2 – Sol2 – Do3)

Stabilité des isotopes et consonance musicale

Les isotopes stables jouent le rôle de notes consonantes, tandis que les instables sont des dissonances.

Structure symphonique des 96 termes

La suite est organisée comme une symphonie en 8 mouvements (octaves), chaque mouvement explorent une gamme de nucléides :

La logique harmonique de cette suite de nombre (ANU-Nucléides) est une approche audacieuse mais encore insuffisante et préliminaire qui :

  • Utilise la gamme tempérée pour modéliser la progression des masses atomiques.
  • Lie les harmoniques de Fourier à des accords musicaux.
  • Associe les isotopes stables à des consonances et les instables à des dissonances.

Cette construction n’est pas physique, mais poético-mathématique, illustrant comment des motifs universels (musique, nombres) peuvent s’entrelacer pour intuiter des données complexes.

Formule des résidus (valeurs de S(n))

Pour calculer les 96 valeurs de S(n) aux points discrets x=0, 1, …, 96, il suffit de déterminer les résidus epsilonn=xn-fmodèle(n)

Les calculs pour n=0, 1, 2, 24, 48, 95 sont :

Code Python pour calculer tous les S(n)

S(n) représente l’écart entre le modèle (exponentiel + harmonique) et les données réelles. Les valeurs de S(n) sont généralement petites (erreur RMSE=12,4), confirme que le modèle capture l’essentiel de la structure.