L’Art de la Guerre

Un peu de noirceur en géopolitik pour comprendre qu’il existe deux types d’individus lorsqu’on parle de guerre :

  • Ceux qui ont la force, le courage et l’honneur pour se battre sur le terrain des opérations ;
  • Et ceux qui, dans les bureaux, ordonnent aux autres de se battre.

Sur Terre, les civilisations humaines se déchirent depuis très longtemps. Une première bataille finale va se dérouler sous nos yeux (l’autre aura lieu dans 2000 ans), comme au cinéma, ceux qui nous baladent dans le scénario, sont ceux qui l’ont écrit. En politique, les Puissants disent aux autres comment faire sans s’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils érigent/imposent avec autorité. Dans les temps anciens, les commandants militaires étaient de valeureux guerriers mais de nos jours c’est bien différent. Depuis toujours, ceux qui commandent s’étaient exercés sur le champ de bataille. Le problème actuel en occident, c’est le pouvoir politico-financier qui contrôle le commandement militaire, sans épaule, comme des technocrates standardisés qui pensent que le pouvoir éphémère sera efficient.

Découvrez la synthèse des récits d’Homère à Charles de Gaulle pour extraire (et visualiser) les valeurs intrinsèques et convergentes des combattants et comprenez que les civilisations anciennes sont bien différentes mais qu’une ligne directrice émerge de l’expérience vécues par les soldats de tous les temps.

Guerre et Paix

Homère – L’Illiade (-800 oral / -500 écrit)

Le combat est père de toutes choses, et de toutes choses roi ; il révèle les uns comme dieux, les autres comme hommes, il fait les uns esclaves, les autres libres.

Les principaux enseignements de L’Iliade d’Homère sont les suivants123 :

  1. L’honneur et la gloire : L’Iliade met en avant l’importance de l’honneur et de la gloire pour les héros. Les personnages cherchent à accomplir des exploits héroïques pour être immortalisés dans la mémoire collective.
  2. La condition humaine et la fatalité : L’épopée explore la condition humaine sous un angle fataliste, où les dieux et la destinée jouent un rôle crucial dans le sort des héros. Les personnages sont souvent confrontés à des forces qui dépassent leur contrôle.
  3. La violence de la guerre : L’Iliade décrit de manière détaillée la brutalité et la violence de la guerre. Les combats sont décrits avec une grande intensité, mettant en lumière les horreurs et les sacrifices de la guerre.
  4. Les passions humaines : À travers les actes des personnages, l’Iliade explore les passions humaines telles que la colère, la vengeance, l’amour et la jalousie. Ces émotions influencent fortement les actions des héros.
  5. L’intervention divine : Les dieux jouent un rôle actif dans le déroulement des événements. Ils interviennent fréquemment pour aider ou entraver les héros, montrant ainsi l’influence des forces divines sur le destin humain.
  6. La loyauté et l’amitié : Les relations entre les personnages, notamment l’amitié entre Achille et Patrocle, sont mises en avant. La loyauté et l’amitié sont des valeurs importantes dans l’épopée.

Ces enseignements offrent une perspective profonde sur la nature humaine, la guerre et les valeurs héroïques dans la Grèce antique.

Sun Tzu – L’Art de la guerre (-600 oral / -400 écrit)

La guerre est d’une importance vitale pour l’Etat. […] Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous ne devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l’espace, le commandement, la discipline.

Les principaux enseignements de L’Art de la guerre de Sun Tzu sont les suivants123 :

  1. Connaissance de soi et de l’ennemi : Sun Tzu insiste sur l’importance de connaître à la fois ses propres forces et faiblesses ainsi que celles de l’ennemi. Il affirme que “si vous connaissez l’ennemi et vous-même, vous n’avez pas à craindre le résultat de cent batailles”.
  2. Stratégie et ruse : La ruse et la stratégie sont essentielles pour gagner des batailles sans avoir à combattre directement. Sun Tzu préconise l’utilisation de la tromperie pour désorienter l’ennemi.
  3. Adaptabilité : La capacité à s’adapter aux circonstances changeantes est cruciale. Sun Tzu souligne que les plans doivent être flexibles et ajustés en fonction des situations.
  4. Importance de la préparation : Une préparation minutieuse et une planification stratégique sont essentielles pour réussir. Sun Tzu met l’accent sur l’importance de l’évaluation stratégique avant d’engager une bataille.
  5. Économie des ressources : Sun Tzu recommande de conserver les ressources et d’éviter les batailles prolongées qui épuisent les forces. Il valorise la victoire rapide et efficace.
  6. Commandement : Un bon commandant doit être sage, courageux, bienveillant, discipliné et strict. Sun Tzu insiste sur l’importance du commandement dans la conduite de la guerre.
  7. Utilisation de l’environnement : Exploiter l’environnement et le terrain à son avantage est un aspect clé de la stratégie militaire. Sun Tzu conseille d’utiliser le terrain pour renforcer ses positions et affaiblir l’ennemi.

Ces enseignements offrent une approche pragmatique et stratégique de la guerre, applicable non seulement aux conflits militaires, mais aussi à divers aspects de la vie moderne.

Xénophon (-426/-355 environ) – L’Anabase, la retraite des 10.000

« Penses-tu, Cyrus, que ton frère veuille combattre ? – Par Jupiter, dit Cyrus, s’il est fils de Darius et de Parysatis et mon frère, ce n’est pas sans coup férir que je prendrai sa place. »

Pendant que les soldats s’armaient, on fit le recensement des grecs : 10400 hoplites et deux mille cinq cent peltastes ; avec Cyrus, dix myriades de Barbares et environ vingt chars armés de faux.

Les principaux enseignements de L’Anabase de Xénophon sont les suivants123 :

  1. Commandement : Xénophon met en avant l’importance du leadership dans des situations difficiles. Il montre comment un bon leader doit être capable de prendre des décisions rapides et efficaces pour assurer la survie et le succès de ses troupes.
  2. Cohésion et discipline : L’Anabase souligne la nécessité de maintenir la cohésion et la discipline au sein d’une armée. Xénophon décrit comment il a réussi à maintenir l’ordre et la discipline parmi les Dix Mille malgré les défis et les adversités.
  3. Adaptabilité et résilience : L’ouvrage met en lumière l’importance de l’adaptabilité et de la résilience face aux circonstances changeantes. Les Dix Mille ont dû s’adapter à des environnements hostiles et à des situations imprévues pour survivre.
  4. Stratégie et tactique : Xénophon décrit les différentes stratégies et tactiques utilisées pour naviguer à travers des territoires ennemis et pour affronter des forces supérieures en nombre. Il met en avant l’importance de la ruse et de la planification stratégique.
  5. Connaissance du terrain : L’Anabase montre comment la connaissance du terrain et de l’environnement peut être un atout crucial dans les opérations militaires. Xénophon décrit en détail les défis géographiques et climatiques rencontrés par les Dix Mille.
  6. Démocratie et prise de décision : Même en campagne, les Grecs pratiquaient une forme de démocratie de base. Les chefs devaient convaincre les soldats par des arguments rationnels et les décisions étaient souvent prises collectivement.

Ces enseignements offrent une perspective précieuse sur la conduite militaire, le leadership et la résilience dans des situations extrêmes.

Le Mahabharata (compilation de récits oraux de -300 jusqu’en +300) – Exploits royaux d’Arjuna, VI, 120 7b-13 et 23-71, 121

Je sens brûler mon corps couvert de tes flèches. Mes centres vitaux se consument et ma bouche est sèche. La souffrance afflige mon corps : donne-moi de l’eau, Arjuna. Grand archer, tu es capable de me donner de l’eau comme il se doit.

Le vaillant Arjuna acquiesça, monta sur son char et banda le puissant arc Gandiva après y avoir tendu une corde. Le fracas de la corde heurtant sa paume, pareil à l’explosion de la foudre, remplit d’effroi toutes les créatures ainsi que les princes.

Le Mahabharata est une épopée indienne ancienne (orale) qui contient de nombreux enseignements philosophiques et spirituels. Voici les principaux enseignements du Mahabharata123 :

  1. Dharma (devoir et justice) : Le Mahabharata met l’accent sur l’importance du dharma, ou devoir moral et éthique. Les personnages sont souvent confrontés à des dilemmes moraux et doivent choisir entre le bien et le mal.
  2. Karma (action et conséquence) : L’épopée enseigne que chaque action a des conséquences, et que les individus doivent assumer la responsabilité de leurs actes. Le concept de karma est central dans la narration.
  3. Bhakti (dévotion) : La dévotion envers Dieu est un thème récurrent dans le Mahabharata. La Bhagavad-Gîtâ, qui fait partie du Mahabharata, met en avant la dévotion comme un moyen d’atteindre la libération spirituelle.
  4. Yoga (union et discipline) : Le Mahabharata explore différentes formes de yoga, y compris le karma yoga (yoga de l’action), le jnana yoga (yoga de la connaissance) et le bhakti yoga (yoga de la dévotion). Ces pratiques sont présentées comme des voies vers la réalisation spirituelle.
  5. Loyauté et amitié : L’épopée valorise la loyauté et l’amitié. Les relations entre les personnages, comme celle entre Krishna et Arjuna, illustrent l’importance de ces valeurs.
  6. Sacrifice et renoncement : Le Mahabharata enseigne que le sacrifice et le renoncement sont nécessaires pour atteindre des objectifs plus élevés. Les personnages sont souvent appelés à renoncer à leurs désirs personnels pour le bien commun.
  7. Courage et persévérance : L’épopée met en avant le courage et la persévérance face aux défis et aux adversités. Les héros du Mahabharata montrent une détermination inébranlable dans leur quête de justice et de vérité.

Ces enseignements offrent une perspective profonde sur la vie, la morale et la spiritualité, et continuent d’influencer la culture et la philosophie indiennes.

Jules César (13/07/-100 // 15/03/-44) – La Guerre des Gaules {Livre VII}

[29 – Vercingétorix relève le courage des Gaulois] Le lendemain, il convoqua l’armée, la consola, et l’exhorta à ne se laisser ni abattre, ni décourager, à l’excès par un revers. « Les Romains n’ont point vaincu par la valeur et en bataille rangée, mais par un art et une habilité dans les sièges, inconnus aux Gaulois ; on se tromperait si on s’attendait, à la guerre, qu’à des succès ; il n’avait jamais été d’avis de défendre Avaricum.

Les principaux enseignements de La Guerre des Gaules de Jules César sont les suivants1234 :

  1. Stratégie et tactique militaire : César décrit en détail les stratégies et tactiques qu’il a utilisées pour conquérir la Gaule. Il met en avant l’importance de la planification, de la surprise et de l’adaptation aux circonstances changeantes.
  2. Commandement : César montre comment un bon chef doit être capable de prendre des décisions rapides et efficaces, de maintenir la discipline et de motiver ses troupes. Il illustre également l’importance de la communication et de la persuasion dans le commandement militaire.
  3. Connaissance de l’ennemi : L’ouvrage souligne l’importance de bien connaître l’ennemi, ses forces, ses faiblesses et ses intentions. César a souvent utilisé des renseignements pour anticiper les mouvements de ses adversaires et prendre l’avantage.
  4. Utilisation des ressources : César met en avant l’importance de la gestion des ressources, y compris l’approvisionnement en nourriture, en armes et en équipement. Une bonne logistique est essentielle pour le succès militaire.
  5. Diplomatie et alliances : César montre comment il a utilisé la diplomatie et les alliances pour diviser et affaiblir ses ennemis. Il a souvent négocié avec certaines tribus gauloises pour obtenir leur soutien ou leur neutralité.
  6. Résilience et persévérance : L’ouvrage illustre la résilience et la persévérance nécessaires pour surmonter les défis et les adversités. César a souvent dû faire face à des situations difficiles, mais il a toujours trouvé des solutions pour continuer à avancer.

Ces enseignements offrent une perspective précieuse sur la conduite militaire, le leadership et la stratégie, et continuent d’influencer les études militaires et historiques.

Machiavel – L’Art de la guerre (1520)

Quant à la crainte de voir une pareille institution fournir à un citoyen les moyens de renverser la liberté, je réponds que les armes fournies par les lois et la constitution aux citoyens ou aux sujets n’ont jamais causé de dangers, mais les ont prévenus souvent ; que les républiques se conservent plus longtemps armées que sans armes. Rome a vécu libre quatre cents ans, et elle était armée ; Sparte, huit cent ans. D’autres républiques, privées de secours, n’ont pu conserver leur liberté au de-là de quarante ans. Il faut des armes à une république.

Les principaux enseignements de L’Art de la guerre de Nicolas Machiavel sont les suivants123:

  1. Importance d’une armée citoyenne : Machiavel insiste sur la nécessité pour un État de disposer de sa propre armée composée de citoyens plutôt que de mercenaires. Il estime que les soldats citoyens sont plus loyaux et dévoués à la défense de leur patrie.
  2. Organisation et discipline militaire : Machiavel met en avant l’importance de l’organisation et de la discipline au sein de l’armée. Il décrit comment une armée doit être levée, entraînée, organisée, déployée et utilisée.
  3. Stratégie et tactique : L’ouvrage aborde les différentes stratégies et tactiques militaires nécessaires pour remporter des batailles. Machiavel souligne l’importance de la ruse, de la surprise et de l’adaptation aux circonstances.
  4. Rôle du commandant : Machiavel insiste sur le rôle crucial du commandant dans la conduite de la guerre. Un bon commandant doit être capable de prendre des décisions rapides et efficaces, de maintenir la discipline et de motiver ses troupes.
  5. Préparation et entraînement : L’entraînement régulier et la préparation sont essentiels pour une armée efficace. Machiavel recommande des exercices militaires fréquents pour maintenir les compétences des soldats.
  6. Utilisation des ressources : Machiavel discute de l’importance de la gestion des ressources, y compris l’approvisionnement en nourriture, en armes et en équipement. Une bonne logistique est essentielle pour le succès militaire.

Ces enseignements visent à fournir une approche pragmatique et réaliste de la guerre, en mettant l’accent sur la préparation, la discipline et la stratégie.

Yamamoto Tsunetomo – Hagakure (1710)

[Ecrits sur la voie du samouraï] Laissez-moi vous dire ce que vous devriez répondre à la question,  » qu’est-ce qui est le plus important dans l’entraînement ? » En fait, il s’agit de « se donner corps et âme à sa cause à chaque instant de sa vie. » Aujourd’hui, l’esprit des hommes semble dépourvu de cette force mentale.

Le Hagakure est un guide pratique et spirituel destiné aux guerriers, compilé par Yamamoto Tsunetomo au début du XVIIIe siècle. Voici les principaux enseignements du Hagakure123 :

  1. Bushidō (la voie du guerrier) : Le Hagakure expose les principes du Bushidō, qui est le code d’honneur des samouraïs. Ce code met l’accent sur la loyauté, l’honneur, le courage et le sacrifice de soi pour son seigneur.
  2. Loyauté et dévouement : Un samouraï doit être totalement loyal et dévoué à son seigneur, prêt à sacrifier sa vie pour lui. La loyauté est considérée comme la vertu suprême.
  3. Humilité et discipline : Le Hagakure insiste sur l’importance de l’humilité et de la discipline dans la vie d’un samouraï. Un samouraï doit constamment chercher à s’améliorer et à se perfectionner.
  4. Acceptation de la mort : Un des enseignements centraux du Hagakure est l’acceptation de la mort. Un samouraï doit vivre chaque jour comme si c’était le dernier et être prêt à mourir à tout moment.
  5. Simplicité et frugalité : Le Hagakure prône une vie simple et frugale, loin des excès et des distractions. Un samouraï doit se concentrer sur l’essentiel et éviter les plaisirs superflus.
  6. Respect et politesse : Le respect et la politesse envers les autres sont des valeurs fondamentales. Un samouraï doit traiter les autres avec courtoisie et dignité.

Ces enseignements visent à guider les samouraïs dans leur quête d’une vie noble et intègre, en accord avec les valeurs du Bushidō.

Tolstoï – Guerre et Paix

[Troisième partie, chap. I §X] Plusieurs historiens assurent que si les Français ont été battus à Borodino, c’est parce que Napoléon souffrait ce jour là d’un gros rhume, ses combinaisons eussent été marquées au sceau du génie pendant la bataille, la Russie eût été perdue, et la face du monde changée !

Les principaux enseignements de Guerre et Paix de Léon Tolstoï sont les suivants123:

  1. Réalité de la guerre : Tolstoï dépeint la guerre de manière réaliste, montrant ses horreurs et ses conséquences dévastatrices sur la vie des individus. Il remet en question les idéaux romantiques de la guerre et promeut la paix et la non-violence3.
  2. Déterminisme historique : Tolstoï développe une vision fataliste et déterministe de l’histoire, où le libre arbitre a une importance mineure et où les événements obéissent à un déterminisme historique inéluctable4.
  3. Complexité de la vie humaine : Le roman explore la complexité de la vie humaine à travers les destins entrecroisés de plusieurs familles aristocratiques russes. Tolstoï examine les thèmes de l’amour, de la guerre, de la politique et de la quête de sens dans la vie2.
  4. Spiritualité et quête de sens : Tolstoï intègre des réflexions spirituelles et philosophiques dans son œuvre, cherchant à trouver un sens à la vie à travers la religion et la philosophie2.
  5. Critique sociale : Le roman offre une critique sociale de la société russe de l’époque, mettant en lumière les inégalités et les injustices sociales2.

Ces enseignements font de Guerre et Paix une œuvre monumentale qui continue d’influencer la littérature et la pensée mondiale.

Carl von Clausewitz – De la guerre

[Esquisse du livre VIII – Le Plan de guerre, chap. II] Le plan de guerre englobe l’acte de guerre tout entier, qui grâce à lui devient une opération unique, doit avoir un seul objectif final définitif, et dans lequel tous les objets particuliers ont été fondus. Aucune guerre ne débute, ou du moins ne devrait débuter, si l’on agit sagement, sans que l’on ait trouvé une réponse à la question : que cherche-t-on à atteindre par et dans la guerre ? Le premier est l’objectif, l’autre le but intermédiaire. Cette idée dominante prescrit le cours entier de la guerre, détermine l’étendue des moyens et la mesure de l’énergie à développer; son influence se manifeste jusque dans les plus petits détails de l’action.

Le livre “De la guerre” de Carl von Clausewitz est un traité de stratégie militaire qui a eu une influence considérable sur la pensée militaire et la théorie de la guerre. Voici les principaux enseignements de cet ouvrage123:

  1. La guerre comme continuation de la politique : Clausewitz affirme que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Cela signifie que les objectifs politiques sont à la base des conflits armés et que la guerre est un outil pour atteindre ces objectifs2.
  2. La guerre absolue : Clausewitz introduit le concept de “guerre absolue”, où les belligérants cherchent l’anéantissement total de l’adversaire. Cette idée repose sur la dialectique de l’escalade des conflits militaires1.
  3. Le brouillard de la guerre : Il souligne l’incertitude et la confusion inhérentes à la guerre, qu’il appelle le “brouillard de la guerre”. Cette incertitude complique la prise de décision et la planification stratégique1.
  4. La friction : Clausewitz décrit la friction comme les obstacles imprévus et les difficultés qui surgissent lors des opérations militaires. Ces frictions peuvent perturber les plans les mieux établis1.
  5. Le centre de gravité : Il introduit le concept de “centre de gravité”, qui représente la source de la force et de la puissance de l’ennemi. Identifier et attaquer ce centre de gravité est crucial pour remporter la victoire1.
  6. Les forces morales : Clausewitz insiste sur l’importance des forces morales, telles que le courage, la détermination et la volonté, dans les conflits. Ces forces jouent un rôle décisif dans la conduite de la guerre4.

Ces enseignements font de “De la guerre” un ouvrage fondamental pour comprendre la nature complexe et multidimensionnelle des conflits armés et de la stratégie militaire.

1: De la guerre — Wikipédia 2: De La Guerre Résumé PDF | Carl Von Clausewitz 3: De la guerre – Clausewitz – Rivages – Poche – Librairie Gallimard 4: De la guerre – Carl von Clausewitz – Google Books

Charles de Gaulle – Mémoires de guerre

[La pente] Toute mavie, je me suis fait une certaine idée de la France… Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires.

Les “Mémoires de guerre” de Charles de Gaulle sont une œuvre en trois tomes qui retrace l’histoire de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale. Voici les principaux enseignements de cet ouvrage123:

  1. La grandeur de la France : De Gaulle exprime une vision exaltée de la France, qu’il voit comme une nation destinée à une grandeur exceptionnelle. Il insiste sur le fait que la France doit toujours viser haut et se tenir droite2.
  2. Le rôle de la France Libre : Les mémoires décrivent en détail le rôle de la France Libre dans la lutte contre l’occupation allemande et la collaboration du régime de Vichy. De Gaulle met en avant la résistance et le courage des Français Libres1.
  3. La lutte pour la libération : De Gaulle raconte la lutte acharnée menée pour libérer la France de l’occupation allemande. Il décrit les efforts diplomatiques et militaires pour obtenir le soutien des Alliés et organiser la résistance intérieure3.
  4. La vision stratégique : Les mémoires mettent en lumière la vision stratégique de De Gaulle, qui comprend l’importance de l’unité nationale et de la coordination avec les forces alliées pour remporter la victoire1.
  5. Les valeurs françaises : De Gaulle défend les valeurs traditionnelles françaises, telles que la dignité, le courage et le patriotisme. Il se présente comme un défenseur de ces valeurs face à l’adversité2.

Ces enseignements font des “Mémoires de guerre” un témoignage précieux sur la Seconde Guerre mondiale et la vision de Charles de Gaulle pour la France.

1: Mémoires de guerre — Wikipédia 2: Mémoires de guerre du général de Gaulle 3: Charles de Gaulle, Mémoires de guerre (FranceArchives)

Guerre mondiale III

Démocratie et République

La 3e guerre mondiale a déjà commencée, même le pape (perverti) l’a déclaré (y a plusieurs mois) en précisant que c’est l’occident qui l’a déclenchée. Depuis 2 ans, l’Europe intensifie la production de bombes (x10) et les états nations votent des lois liberticides et de réquisitions pour anticiper ce qu’ils s’efforcent d’engendrer : la guerre mondiale III

Soyons prêts ! Mais peut-on l’être vraiment ?

Démocratie : Emprunté (1370) au grec dêmokratia = dêmos (territoire puis peuple) et kratien (commander) qui dérive vers « crate » dans aristocrate. C’est en 1791 que démocratie est appliquée en relation d’opposition avec aristocratie.

Ce n’est pas un hasard si l’art de la guerre insiste sur le commandement pour optimiser son efficience. En effet, la démocratie signifie commander le peuple. Pas le peuple qui commande comme on veut nous le faire croire dans les civilisations considérées comme démocratiques et occidentales.

Dans les pays démocratiques (actuellement), les administrations publiques/politiques subordonnent les ministères de la Guerre/Défense. C’est une erreur fondamentale en occident et un hold-up sur la gouvernance sociale.

République : emprunté (1140) au latin Respublica (le bien public) et démos (le peuple) sont bafoués, dans l’histoire, les causes sont identifiées, elles émergent des déviances de l’empire de Rome. Après les grecs (plus généralement – voir Kosmos et Mundus), l’étymologie révèle que les romains ont prostitués le sens profond des notions passées pour les abaisser au niveau de l’intérêts personnels des aristocrates (élites politico-financières).

L’aristocratie a trahie le peuple sur la notion du bien public. La guerre (sur Terre) est à la base de l’évolution naturelle (Rayon IV – Harmonie par le Conflit). L’Europe actuelle et les Etats-Unis qui désunissent le monde est une conséquence directe (une continuité) de la philosophie de Rome qui perdure depuis 2000 ans. Tout ceci s’achève maintenant (Poutine – Le bal des vampires est terminé) et les peuples d’orient, une fois de plus, sauvent le genre humain. Telle une parodie nécessaire, les peuples futurs trouveront salutaire (dans 2000 ans) de se remémorer les conséquences inattendues du peuple de Rome. Ainsi l’Expérience se nourrit de l’ironie du sort, mais pour cela, encore faut-il comprendre que l’intelligence au combat, résulte de l’adaptabilité.

Analyse géopolitique

Analyse géopolitique (générée par IA-Copilot) en cinq points clés qui pourraient potentiellement déclencher une troisième guerre mondiale123 :

  1. Tensions au Moyen-Orient : Les conflits entre l’Iran et Israël, ainsi que les rivalités entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, pourraient dégénérer en une guerre régionale majeure. L’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran pourrait également provoquer une escalade des tensions1.
  2. Conflit entre la Russie et l’OTAN : L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les attaques continues contre les pays voisins pourraient entraîner une réponse militaire de l’OTAN. Toute attaque directe contre un pays membre de l’OTAN pourrait déclencher une guerre mondiale12.
  3. Tensions entre les États-Unis et la Chine : Les différends concernant Taïwan et la mer de Chine méridionale pourraient dégénérer en conflit armé. Une confrontation militaire entre les deux superpuissances pourrait avoir des répercussions mondiales1.
  4. Conflit entre l’Inde et le Pakistan : Les tensions persistantes entre ces deux nations nucléaires, notamment en ce qui concerne le Cachemire, pourraient dégénérer en guerre ouverte. Un conflit de grande envergure entre l’Inde et le Pakistan pourrait entraîner l’implication d’autres puissances mondiales2.
  5. Terrorisme et conflits asymétriques : Les attaques terroristes de grande envergure et les conflits asymétriques dans des régions instables pourraient provoquer des interventions militaires internationales. Ces interventions pourraient à leur tour déclencher des conflits plus larges3.

1: Metro 2: The National Interest 3: The Geopolitical Observer

Guerre mondiale IV

Précession des équinoxes

La 4e guerre mondiale débutera vers +3700 par rapport aux origines de la chrétienté. Il s’agit d’une douzaine de périodes répétées depuis le concile de Nicée (+325) mais la tonalité (des faits) marque un cycle. Ce genre de périodes temporelles sont à la précession des équinoxes ce qu’un signe zodiacal est à l’astrologie (12×2160 années = 26000 ans).

Je suis surpris (récemment) par l’utilisation hasardeuse de la théologie dans l’armée israélienne. Ils insufflent aux soldats une détermination certaine (stimulant la haine) et justifient pleinement leurs actes car les territoires qu’ils prennent ou souhaitent prendre (Palestine, Liban, Syrie), c’est Dieu qui leur a donné. Comment osent-ils interpréter la pensée de Dieu ? Cette question contient le mystère primordial du problème juif. Je préfère parler des hébreux dans ce contexte si délicat actuellement. Le peuple juif (hébraïque) n’a rien à voir avec l’état d’Israël actuel. Une étude américaine (universitaire) révèle que l’adn des israéliens actuels est en similitude avec l’adn des hébreux, de quantité bien inférieure (4 fois moins) à la similitude de l’adn des palestiniens avec les hébreux primitifs. Si cette donnée scientifique est juste, cela signifie que les palestiniens, sont « véritablement » les anciens juifs et ils prennent encore sur la gueule (par des faux juifs, des gentils). Alors pourquoi cet état de fait ?

C’est l’ironie du sort, le peuple juif morfle depuis des années, des siècles et des millénaires. D’ailleurs, l’explication théosophique est assez simple, il s’agit d’une conséquence liée aux temps anciens, la datation ici est bien différente de nos anthropologues actuels. Mais je vais vous le dire pour comprendre la nécessité de la 4e guerre mondiale qui débutera au IVe millénaire. Symboliquement, la deuxième naissance de Jésus est sa résurrection. Alors pourquoi les juifs subissent-ils tant de déboires depuis des millénaires ?

Parce que le peuple juif (primitif puis hébraïque) est un groupement d’âmes (comme il en existe d’autres) qui a participé à un phénomène naturel mais particulier de l’histoire de l’humanité. Il s’agit de l’instant de fermeture du « flot incarné » des âmes sur Terre il y a 18 millions d’années. Cette chronologie est théosophique (noologique) et révèle une certaine interprétation symbolique des faits sur les plans éthérés de l’existence. Je ne vais pas m’attarder sur le sens de cette réalité (supposée) et des nuances à expliciter pour les décrire, mais j’y reviendrai.

Les textes monothéistes (3 Livres) ont été modifiés plusieurs fois pour perdre leurs saveurs à cause de ceux qui les exploitent à des fins égoïstes. Ainsi œuvrent ils pour le Mal.

La théologie judéo chrétienne est interprétée de manière trop simpliste car sa quintessence extraite de l’Inde est éventée par les ajouts orgueilleux des captifs de Babylone (surtout Esdras) mais également par les puissants de Rome qui perdurent encore en Europe de nos jours. Le 3e chapitre qu’est l’Islam et qui ferme le Livre des monothéismes simplistes, permet de réapprendre les bases de la spiritualité/sagesse orientale qui était expérimentée dans les temps anciens.

Le Soleil se lève à l’est (orient) et il se couche à l’ouest (occident) alors que sommes-nous sur cette Terre en rotation ? De cycle en cycle, l’an 2025 sera terrible mais une période de paix (après la guerre actuelle) prolongera cet état de fait avant l’ultime bataille (+3700) comme antichambre du Pralaya à venir (+7000).

Mythologies Védiques

[Extraits choisis du Glossaire Théosophique d’HP Blavatsky]

ANANTA-ŚESHA (sanskrit). Le serpent d’Eternité – la couche de Vishnu durant le Pralaya (litt., « séjour sans fin »).

ATYANTIKA (sans.). Une des quatre sortes de pralaya ou dissolution.
Le pralaya de l’ « absolu ».

BRAGI (scandin.). Le dieu de la Vie Nouvelle, de la ré-incarnation de
la nature et de l’homme. On l’appelle « le chanteur divin » sans tâche ni reproche. On le représente glissant dans le vaisseau des Nains de la Mort durant la mort de la nature (pralaya), dormant sur le pont avec sa harpe aux cordes d’or près de lui, et rêvant le rêve de la vie. Quand l’esquif passe le seuil de Naïn, le Nain de la Mort, Bragi s’éveille et parcourant les cordes de sa harpe, chante un chant qui se répercute sur tous les mondes, chant qui décrit les ravissements de l’existence et éveille la nature muette et endormie de son long sommeil semblable à la mort.


BRAHMA (sans.). L’étudiant doit distinguer Brahma, le neutre, de
Brahmâ, le créateur masculin du Panthéon indien. Le premier, Brahma ou Brahman, est le principe impersonnel, suprême et inconnaissable de l’univers, de l’essence duquel tout émane, et en qui tout retourne, qui est incorporel, immatériel, sans naissance, éternel, sans commencement ni fin. Il pénètre tout, animant le dieu le plus haut comme le plus infime atome
minéral. Brahmâ, d’autre part, le prétendu Créateur masculin, existe
seulement et périodiquement dans la manifestation, puis retourne au pralaya, c’est-à-dire disparaît et est anéanti.

CHARAKA (sans.). Auteur sur la Médecine qui vécut aux temps
védiques. On croit qu’il a été une incarnation (Avatâra) du Serpent Śesha, c’est-à-dire une incarnation de la Sagesse divine, puisque Śesha-Nâga, le Roi de la race des « Serpents », est synonyme d’Ananta, le Serpent aux sept têtes, sur lequel dort Vishnou durant les pralayas. Ananta est le « sans fin » et le symbole de l’éternité, et, comme tel, un avec l’Espace, tandis que Śesha n’est que périodique dans ses manifestations. C’est pourquoi, tandis que Vishnu est identifié à Ananta, Charaka n’est que l’Avatâra de Śesha.
(Voir « Ananta » et « Śesha »).

GRAND AGE. Il y a plusieurs « grands âges » mentionnés par les
anciens. En Inde cela embrassait tout le Mahâ-manvantara, l’ « âge de Brahmâ » dont chaque jour représente le cycle de vie d’une chaîne, c’est-à dire, qu’il embrasse une période de sept rondes (voir le Bouddhisme Ésotérique par A.P. Sinnett). Donc, alors qu’un « jour » et une « nuit » représentent, comme manvantara et pralaya, 8.640.000.000 années, un « âge » dure une période de 311.040.000.000.000 années, après quoi le
pralaya, ou dissolution de l’univers, devient universel. Pour les Égyptiens et les Grecs, le « grand âge » ne fait référence qu’à l’année tropicale ou sidérale, dont la durée est de 23.868 années solaires. Ils ne disent rien de l’âge complet – celui des dieux – car c’était une chose à ne mentionner et à ne discuter que dans les Mystères – aux cérémonies d’Initiation. Le « grand âge » des Chaldéens était chiffré comme celui des Hindous.

MAHA MANVANTARA (sans.). Litt., le grand intermède entre les
« Manus ». Période d’activité universelle. Manvantara veut simplement dire ici une période d’activité, lorsqu’il est mis en opposition au Pralaya, ou repos – sans référence aucune à la durée du cycle.

MAHA PRALAYA (sans.). L’opposé du Mahâ Manvantara ;
littéralement la « grande dissolution », la « Nuit » qui suit le « Jour de
Brahmâ ». C’est le grand repos ou sommeil de toute la nature après une période d’active manifestation ; les chrétiens orthodoxes s’y réfèreraient comme à la « Destruction du Monde ».

MAHAR LOKA (sans.). Région où habitent les Munis ou « Saints »
durant le Pralaya, d’après les récits purâniques. C’est la demeure habituelle de Bhrigu, un Prajâpati (ancêtre) et un Rishi, un des sept dont il est dit qu’ils sont co-existants avec Brahmâ.

MANVANTARA (sans.). Période de manifestation par opposition au
Pralaya (dissolution ou repos) ; terme appliqué à des cycles variés,
spécialement à un Jour de Brahmâ, 4.320.000.000 années solaires – et au règne d’un Manu – 306.720.000 (Voir Doctrine Secrète, Vol. III, pp. 84 et suivantes). Litt Manuantara – entre les Manus.

SAMDHYA (sans.). Une période comprise entre deux Yugas, matin
soir ; tout ce qui vient entre deux autres choses et les joint. Litt.,
« crépuscule » ; la période comprise entre un Manvantara entier, ou un « Jour », et un Pralaya entier ou une « Nuit » de « Brahmâ ».

Les rondes planétaires se succèdent et le genre humain continue à se battre. L’ironie du sort (Providence) fait que l’humain sur Terre (peut-être à cause de la formation/évolution de la Lune) perd un temps précieux à comprendre les choses essentielles car trop focalisé sur lui-même (mentalisme excessif). Comme un « plan artificiel » généré par la sociologie humaine des individus déviants. C’est le plan oblical, pour en reconnaître les individus moteurs, il suffit de considérer l’orgueil, l’égoïsme et le pouvoir. De là émerge la corruption de nos sociétés contemporaines. Le problème n’est pas de l’insécurité ou de la précarité, c’est plus grave que cela car il s’agit d’un « plan énergétique » créé par l’orgueil, l’égoïsme et le pouvoir qui ralentie l’évolution naturelle du genre humain. Imaginez que ce récit judéo-chrétien dure depuis +3000 ans. Mais comprenez aussi que ce récit est un « emprunt limité » à des récits bien plus anciens et bien plus complets (Orient).

L’intermède du Petit Livre Ouvert (Apocalypse de Jean) est la période qui s’étale de +1850 à +2150 comme une révélation/dilatation du temps dans l’écriture symbolique (et explicite) des récits anciens. Et puis les changements ou les révélations au sein même de l’humanité, ne se font pas spontanément mais prennent du temps pour s’installer en profondeur au cœur de l’âme humaine.