De l’ère Atomique à l’ère Numérique

  1. L’ère atomique
  2. L’ère numérique

L’ère atomique

Mise en évidence du phénomène radioactif

L’ère atomique débute par une découverte hasardeuse de Becquerel. Un rayonnement invisible à l’œil humain impressionne une plaque photographique dans le tiroir de ce scientifique installé confortablement dans le muséum d’histoire naturelle. Par ce phénomène physique inconnu commence toute une série de recherches qui aboutissent à la découverte intime de la matière.

Minerai d’Uranium : mise en évidence du phénomène de radioactivité

Les avancées en électronique sont surprenantes avec l’utilisation de l’électron, des protons et autres neutrons, les bombes nucléaires sont terrifiantes et l’énergie produite par les centrales nucléaires rend bien des services aux utilisateurs de l’électricité…

L’énergie nucléaire enthousiasmait tous les scientifiques au milieu du XXe siècle. Et c’est normal pour un scientifique, mais les abus militaires sont terribles et le secret-défense dans ce domaine est catastrophique. Un(e) diplômé(e) d’état universitaire (un master en radioactivité), en 1999, ne pouvait être soutenu en public ! Secret défense oblige ! Mais enfin, les connaissances de la matière sont-elles soumises au secret militaire ? Bien sûr que non, il s’agit simplement d’abus étatiques qui souhaitent maintenir dans l’ignorance les masses incultes que composent un pays. En est-il ainsi ? Les masses sont-elles incultes ? Je veux bien admettre que les masses ne peuvent pas prendre de décisions communes sinon par manipulation d’intérêt particulier (partie politique, syndicat, association en tout genre…). L’existence d’Internet permet à tout un chacun, de nos jours, de se cultiver efficacement. N’oublions jamais cela, même si l’intelligence collective n’existe par encore, l’intelligence individuelle atteint des sommets dignes et nobles de la connaissance affûtée grâce aux nouveaux moyens de communications et d’informations.

Exemple avec la radioactivité

La radioactivité a modifiée notre approche du corps et de la matière. Un atome ne vieillit pas, mais un atome lourd se désintègre en suivant une loi probabiliste modélisée par une exponentielle décroissante dans le temps. Les applications de la radioactivité en médecine (Curie donne gratuitement ses brevets/procédés aux industries médicales) montrent que les soins apportés au corps humain sont basés sur des rayons c’est à dire des « médicaments photoniques ».

Mais l’on ne sait pas trop pourquoi, la Science fondamentale progresse et les conséquences sociales chamboulent ce qui peut exister dans les fondements essentiels de tout ce qui se manifeste dans la société humaine.

Exemple avec le Kosmos

Avec Pauli et son principe d’exclusion, les problèmes de l’évolution des étoiles et de l’explication des super-novaes et autres complexités du système cosmique trouvent une solution louable aux formidables quantités d’énergie libérée au cours de l’explosion d’une étoile. La connaissance profonde de la matière, le développement de la mécanique quantique et toutes études expérimentales concernant l’électricité conduisent à la réalisation des premières machines électroniques. le principe d’exclusion de Pauli est à la base des limites de la matière qui conduisent à la transcender. Dans la théorie physique, les limites de la matière sont mal comprises et elles ne sont pas prises en compte dans leur globalité…

L’holisme est mal connu, voire peu ou pas du tout, l’analyse systémique est plus soutenue en économie bien sûr à la mode du numérique excessif jusqu’à l’avidité indigeste du genre humain qui nous fait gerber. Désolé pour la vulgarité mais parfois il le faut pour comprendre

L’ère numérique

Exemple avec la technologie numérique

Prenons l’exemple d’un film qui fut tourné dans les années 80, pour comprendre qu’il n’y a pas d’ordinateur, ni d’Internet et que les téléphones ressemblent à des grosses boîtes en bakélite avec un fil torsadé entre le poste et le combiné. Notre société actuelle ne pourrait pas poursuivre son existence sans technologie numérique. Nous sommes tous conscient de ce fait là non ? Je crois bien que oui ! Imaginez le monde sans électricité, les valeurs numériques de nos comptes bancaires, nos salaires, notre identité numérique avec la carte vitale, l’assurance maladie, notre carte d’identité et nos papiers sont également numériques maintenant avec les moyens de détection et d’analyse de vérification aux douanes… Imaginez un monde sans électricité, c’est impossible, pas d’Internet ni de mail, ni de chauffage, ni de comptes bancaires… notre monde moderne s’écroule, c’est une évidence. Comment peut-on baser notre fonctionnement sociétal sur l’électricité sachant que sans elle, le monde construit s’écroule !

L’ère numérique succède à l’ère atomique, comme le XXIe siècle nous ouvre à la technologie contemporaine vers le troisième millénaire. Avec le chiffre 3, le troisième œil en Inde et ses multiples interprétations, dans le rythme des événements qui nous conditionnent parfois,  il y a toujours un bilan à effectuer. Tel un cycle à cadencer, toutes les 3 rotations d’un système, l’expérimentateur formule des conclusions pour valider, invalider mais aussi pour s’adapter toujours aux conditions de fonctionnement du système et donc aux améliorations à apporter et à supporter pour les mettre en œuvre. Le chiffre 3 est symboliquement adapté pour décrire les diverses techniques et autres rythmes de l’humanité. Peut-être sommes-nous structuré mentalement sur une architecture tri-cérébrale ?

Pourquoi une telle importance est-elle donnée au chiffre 3 ?

L’ère numérique est une petite fille de l’électricité, la mère de la science contemporaine qui prolonge nos 5 sens physiologiques vers le sixième que l’on cherche encore à exprimer correctement. Dans le monde de l’informatique, la transposition par correspondance entre la machine et la pensée est complexe et hasardeuse par définition. La pensée est abstraite et la machine est concrète au point de laisser une trace sur le plan physique. Je dois poser et affirmer d’emblée mon inquiétude face à l’évolution des machines et des algorithmes qui les commandent.

D’un point de vue théorique, la logique est à la base de l’édification des systèmes numériques. La logique est manichéenne dans les machines actuelles, commandées par un langage binaire qui laisse ou pas, passer le courant électrique. Au-delà de la dualité,  existe la trinité et son potentiel exprimée à maintes reprises par toutes les philosophies/religions du monde mais également par les mathématiques qui commencent à formaliser la « logique floue » exprimée timidement (mais surement) par les robots numériques. Pensons un instant à J. Dérida qui essaya d’approcher la « troisième voie » comme pour synthétiser les deux alternatives opposées qui, par contrebalancement, engendre un « équilibre instable » comme manifestation de l’incertain et de l’inconnu mais surtout de la créativité. De la phénoménologie chaotique à l’inspiration manifestée, la conscience humaine apprend, elle se développe et elle acquière les nécessaires techniques pour une conduite saine et équilibrée de sa vie.

Quelques chiffres sur les déchets électroniques

(2010) D’après les autorités douanières de Hong-Kong, il y aurait approximativement 36.000 containers par an (soit 20 cargos) de déchets électroniques illégaux qui transitent par le port. Seulement 40 containers par an sont « épinglés » par les douanes soit 0,1 % du trafic illégal. Et ces chiffres ne concernent qu’un seul port dans le monde ! Les sociétés gourmandes de technologies font des lois sur le recyclage, mais il n’y a aucun suivi de la chaîne de valorisation des déchets. Les firmes internationales préfèrent externaliser leur coût de recyclage pour se « laver les mains » avant même de se les salir pour traiter les déchets électroniques. C’est bien connu depuis Ponse Pilate.

L’union européenne estime que 67 % des déchets électroniques ne sont pas traités par des usines européennes aux normes.

Dans le monde, il y a eu (en 2013) 50 millions de TV écran plat vendus, mais aussi 300 millions d’ordinateurs portables et plus de 2 milliards de téléphones mobiles écoulés sur le marché. Sachant que la durée de vie d’un appareil électronique est limité dans le temps, les solutions doivent être recherchées/trouvées pour apprendre à réparer soi-même ou par la création d’une chaîne de petites entreprises locales qui réparent le matériel électronique. C’est essentiel à l’ère numérique…

Au-delà des belles vitrines de nos grands magasins remplis de produits électroniques, au-delà de l’intelligence nécessaire et du génie humain pour programmer un système informatique, au-delà des publicités qui vantent la technologie numérique et au-delà des produits financiers liés à l’électronique, il y a le non recyclage des produits usagers et les trafics aux poubelles qui dépassent largement en chiffres d’affaires le trafic de la drogue. La société mondialisée est-elle réellement développée ? Bien sûr que non ! Il y a tant de chemin qu’il nous reste à parcourir et de conscience morale et éthique qu’il nous reste à assumer que le chemin restant est bien plus long que le chemin déjà parcouru. L’humanité est jeune et la force vitale sur Terre est bien plus vieille. Nos méthodes d’analyses sont bien puériles dans une vision holistique de la réalité. Mais nous avons du mal à l’avouer.

Le numérique du futur

Projeter le futur, pourquoi ? Peut-être pour rien comme point de rencontre et souligner l’inspiration autistique de la vie. Trop de mental, de conceptions rabâchées, usitées et dénuées de profondeur finalement lorsqu’on a fait le tour d’une ronde illusoire de compréhension par analyse rationnelle. Le mental concret est justement le problème actuel de la société occidentale. Initialement, les algorithmes de l’ère primitive de la vie numérique de nos sociétés modernes, les boucles itératives du langage binaire sont organisées par dichotomie déductive. Le chemin du programme était linéaire et prévisible, programmé à l’avance.

C’est différent maintenant avec l’apprentissage profond des machines. Un algorithme n’est plus prévisible et programmé à l’avance, cela dépend des chemins empruntés par la machine qu’elle séquence, mémorise, et structure pour se balader « librement » au sein des « chemins neuronaux » que la machine découvre et utilise à bon escient ou pas. Il s’agit réellement d’intelligence artificielle et l’intelligence humaine est bien plus puissante encore mais pour combien de temps. Nous sommes globalement (processus cognitifs) plus fort que les machines mais pour combien de temps ? Déjà les machines nous grattent facilement sur les « processus itératifs » et le calcul algébrique classique voire quantique aussi (encore que). Un ordinateur calcule bien plus vite qu’un humain.

Dans les années 70-80 les ordinateurs ont permis d’aborder avec surprise la théorie chaotique des systèmes complexes et de leurs instabilités prévisibles. Les ordinateurs ne sont pas à bannir, au contraire, mais encore faut-il discerner clairement la « fonction machine » de la « fonction humain ». Dans le domaine de la créativité, l’intelligence fonctionnelle supérieure de l’humanité, nous excellons dans l’art, la musique, l’écriture romanesque ou pas… La créativité reste notre pré-carré face à l’algorithme mais pour combien de temps ? Déjà Oxford a mis en évidence la créativité d’une « machine peintre »