Oxygène (Z=8)

Peu importe qu’un anglais (Scheele en 1772) ou qu’un autre (Priestley en 1774) ait découvert le dioxygène (oxygène sous forme gazeuse), l’oxygène est appréhendé spontanément par la respiration des nouveaux-nés depuis la nuit des temps. L’atome d’oxygène est très important, dans le monde du vivant (gaz, respiration) mais également sous toute forme liquide pour mesurer l’acidité ou la basicité d’un milieu (H3O+ et OH) et l’oxygène est couplé à 2 atomes d’hydrogène pour donner la formule chimique de l’eau H20. Finalement, l’oxygène est au cœur de la matière condensée (solide) pour toutes transformations physico-chimiques des phénomènes de corrosion (oxydation) et de combustion.

  1. L’atome d’Oxygène
  2. Dissociation éthérique de l’oxygène (noologie)
  3. Les molécules et l’oxygène
  4. Le paradoxe de la fixité et de la mobilité
  5. Propriétés de l’oxygène (cosmologie)

L’atome d’oxygène

L’atome d’oxygène est en 8e position dans la classification de Mendeleïev, à la deuxième ligne de son tableau qui ordonne la progression cyclique des propriétés physico-chimiques des atomes.

Pour la science contemporaine, l’atome d’oxygène est électrophile, il aime les électrons. Sa configuration électronique révèle un déficit de 2 électrons pour compléter sa deuxième couche d’électrons

Pour la théosophie contemporaine, l’atome d’oxygène est filandreux, il étale ses atomes ultimes (ANU) dans une dynamique longiligne. Composé d’ovoïdes d’un certain nombre élémentaire d’ANU, les globules sont agiles linéairement pour stimuler « en surface » les interactions possibles avec les autres atomes.

Les 5 schémas sont explicites, de l’élément chimiques (en bas) aux atomes physiques ultimes il y a les corpuscules proto élémentaire (E4) et ceux dissociés du plan méta élémentaire (E3) jusqu’à la description du plan hyper élémentaire (E2) qui précise la polarisation positive et négative des ovoïdes en présence.

Nous avons examiné cet élément en 1895, et sa description peut être reproduite ici avec un schéma fort amélioré de sa constitution très particulière. L’atome gazeux est un ovoïde dans lequel un corpuscule en forme de serpent enroulé en spirale, tourne à grande vitesse ; cinq point lumineux brillent dans la spirale.

On obtient l’aspect figuré sur le premier schéma en plaçant les cinq heptades d’un côté, juste sur celles du côté opposé, de sorte que les dix deviennent cinq en apparence et que toute la spirale se trouve doublée, chacun de ses points brillants ayant onze coupes de chaque côté. Cependant on se rend bien compte de la composition de cet atome en le développant sur un plan. Au degré proto, les deux serpents se séparent et on les voit clairement.

Le serpent positif est composé de 55 sphères de 2 atomes positif et de 5 disques de 7 atomes ce qui représente 145 ANU. Comme le serpent négatif. Au total, il y a 290 ANU soit 290/18=16,11 sachant que le poids atomique (science) est de 15,99.

p. 196 – La chimie occulte

Sans doute est-il nécessaire de voyager dans les plans élémentaires des différents groupements d’atomes ultimes pour prendre conscience de la dissociation des forces en présence dans les faits soumis aux énergies éthériques.

Dissociation éthérique de l’oxygène

La superposition des plans, d’analyse conceptuelle (épistémologie), entre la matière et l’énergie, se décline de la matière condensée (cristallisation) à la conscience (invocation et évocation) en passant par l’émotion souvent spontanée et agissant par des leviers entretenus, en fonction de chacun, dans sont corps physiologique (endocrinien). On oublie trop facilement les vérités passées et avérées. L’Expérience est au cœur de la méthode scientifique.

Sur le plan éthérique 4 (E4), l’oxygène (énergie en mouvement) se présente comme deux serpents (positif et négatif) qui se font face. Au plan E3, on remarque 2 ovoïdes reproduit 5 fois (charges négatives et positives). Au niveau du plan E2, on compte 4 ovoïdes (5-, 5+, 55+ et 55-) composés respectivement de 7 atomes ultimes (ANU), de 7 ANU, de 2 ANU et de 2 autres ANU en circulation elliptique. Au total, sur le plan E2, nous avons (5×7)+(5×7)+(55×2)+(55×2)=290 ANU soit 290/18=16,11 comme valeur correspondante à la masse atomique (cosmologie) de l’oxygène.

  • Cosmologie : Masse atomique de l’oxygène = 16 (g/mol)
  • Noologie : Masse atomique de l’oxygène = 290/18 = 16,11

On peut parler de masse atomique cosmologique (science) et de masse atomique noologique (théosophie), c’est évident, avec la correspondance équivalente des masses atomiques par l’approche scientifique (matière) et l’approche théosophique (énergie).

{Voir ALBUM des dissociations descriptives de la chimie occulte}

La première chose qui se produit quand on fait sortir un atome gazeux de son « alvéole », c’est à dire de la « paroi » qui l’enferme, c’est que les corpuscules inclus sont mis en liberté et que, débarrassés évidemment d’une pression formidable, ils prennent des formes sphériques ou ovoïdes, tandis que leur atomes se redisposent plus ou moins dans leur nouvelle « alvéole » ou « paroi ».

Les formes produites possèdent naturellement trois dimensions et rappellent souvent celles des cristaux ; les formes tétraédriques, octogonales et autres reviennent constamment. Dans les schémas des composés Proto, les atomes constituants sont représentés par des points. Dans les schémas des composés Méta, le point devient un cœur de façon à montrer les résultantes des lignes de force.

p. 177, 179 – La chimie occulte

« La matière est de l’énergie en mouvement » (HPB) cela se comprend avec les schémas de dissociation de certains atomes et leurs correspondances sur les différents plans E2, E3 et E4. Le plan E4 révèle la « géométrie des cristaux » imprégnée du sens physique des réseau de Bravais, de la représentation VSEPR des molécules et du sens métaphysique des solides platoniciens. Les « lignes de force » en mouvement sur le plan E2 et E3 permettent de retrouver quelques assemblages élémentaires communs à tous les atomes. Par exemple, le « globule de vitalité » nommé prana en Inde ou Xhi en Chine se représente ainsi sur les plans éthériques :

Type d’assemblage sur le plan E4

Type d’assemblage sur le plan E2

Type d’assemblage sur le plan E3

Les molécules et l’oxygène

La plus simple des molécules liées à l’oxygène est la molécule d’eau H20. Un atome d’oxygène se combine avec deux atomes d’hydrogène. L’hydrogène est l’atome le plus simple il possède (selon la science) 1 proton et 1 électron qui gravite autour. L’oxygène possède déjà 8 électrons qui gravitent autour du noyau contenant 8 protons et 8 neutrons, l’atome est plus lourd, mais ce n’est pas la question principale en théosophie car il s’agit plus de l’énergie en mouvement pour expliquer la cristallisation des formes. Je définie cette approche, sur les pas d’André-Marie Ampère, l’analyse noologique (énergie) par dichotomie spontanée avec l’analyse cosmologique (matière).

La molécule d’eau (cosmologie)

La moléculaire d’eau H2O est angulaire (105°), elle est formée de deux liaisons covalentes O-H (96 pm). La représentation VSEPR de l’eau de type AX2E2 correspond à une forme tétraédrique dont les doublets électronique non-liant de l’oxygène occupent deux des sommets du tétraèdre. Le moment dipolaire de la molécule d’eau est élevé (1,84 Debye) car présence de doublets non-liants autour de l’oxygène et de la polarisation de la liaison O-H (différence d’électronégativité). La constante diélectrique de la molécule d’eau est relativement élevée et égale à 80.

La représentation cosmologique des molécules est « plane-2D » avec Lewis ou « volumique-3D » avec le modèle VSEPR (AXmEm).

La molécule d’eau H2O (noologie)

La molécule d’acide chlorhydrique H2SO4 (noologie)

La molécule de carbonate de calcium CaCO3 (noologie)

La molécule de nitrate de sodium (noologie)

La molécule d’acide phosphorique H3PO4 (noologie)

Le paradoxe de la fixité et de la mobilité

Lire ou relire

Electron – Part. 5

Les propriétés de l’oxygène

  • Masse volumique : 1,43.10-3 g/cm3 à 20°C
  • Température de fusion : -219°C
  • Température d’ébullition : -183°C
  • Rayon de Van der Waals : non mesuré
  • Rayon ionique : 1,4.10-10 m
  • Affinité électronique : 1,47 eV
  • Énergie d’ionisation : (1e) 13,61 eV ; (2e) 35,15 eV ; (3e) 54,9 eV ; (4e) 77,4 eV ; (5e) 113,9 eV ; (6e) 138 eV ; (7e) 739 eV ; (8e) 871 eV

Certaines valeurs d’affinité électronique sont assez variables (Be, Li, N) et par les difficultés expérimentales, très peu d’AE sont connues avec précision. Certaines affinités électroniques sont inconnues pour Ne, Ar, Ca, Ti, V, Cr, Mn…

Énergie moyenne de liaison (kJ/mol)

H-0 : 459 // O-O : 157 // O=O : 494 // O-F : 189 // O-Cl : 270 // O-Br : 235 // O-I : 180 // O-N : 627 // O-S : 522 // O-P : 597 // O=C : 799

Longueur (pm) et angle (°) de liaison

  • Molécule H2O avec longueur liaison O-H de 96 pm et un angle de 105° entre H-O-H
  • Molécule NO2 avec longueur liaison N-O de 119 pm et un angle de 134,1° entre O-N-O
  • Molécule SO2 avec longueur liaison S-O de 143 pm et un angle de 119,5° entre O-S-O
  • Molécule CO2 avec longueur liaison C-O de 116 pm et un angle plat (molécule linéaire) de 180° entre O-C-O

Stabilité chimique de l’eau

A l’état gazeux, la dissociation d’une mole d’eau en molécule de dihydrogène (1 mole) et de dioxygène (1/2 mole) est très stable thermiquement même si la dissociation augmente avec la température.

A l’état liquide, la molécule d’eau est également faiblement dissociée en ion H+ et OH.

Propriétés d’oxydo-réduction de l’eau

L’eau H2O est à la fois un oxydant faible (-II) avec réduction de H+ en H2 et un réducteur faible (OH en O2). L’eau est susceptible d’oxyder tout réducteur appartenant à un couple dont le potentiel redox est inférieur à -0,06pH :

  • Métaux alcalins : la réaction peut être violente ;
  • Métaux de transition : possibilités de formation d’espèces dissoutes ou d’hydroxydes ;
  • Métaux faiblement réducteur : l’action de l’eau est négligeable.

Les métaux faiblement réducteur sont le cuivre, l’argent, les métaux précieux… C’est là qu’il faut s’efforcer de distinguer les métaux entre-eux, les alcalins (positifs), les transitions (sous couche électronique) et les métaux stables énergétiquement (insensible à l’oxydation) et « précieux » d’une manière générale.

L’eau (en tant que réducteur) est capable de réduire tout oxydant dont le potentiel est inférieur à 1,23-0,06pH sachant que le potentiel de 1,23 volt est celui du couple ions FER (2+) et (3+). Dans le diagramme des potentiel redox en fonction du pH, le domaine de stabilité de l’eau est contenue entre le dioxygène O2 et le dihydrogène H2.

Les propriétés de l’eau oxygénée

L’eau oxygénée H2O2 est un oxydant puissant (composés organiques et minéraux), il y a 2 atomes d’oxygène par rapport à l’eau H2O qui n’en contient qu’un. Les variations d’enthalpie sont :

Il est plus dur de dissocier l’eau oxygénée en 1/2 mole d’O2 avec formation d’eau qu’une mole d’O2 avec formation de dihydrogène. L’eau oxygénée est un acide très faible (mais plus fort que l’eau), il est métastable dans toute la gamme de pH, sa cinétique de décomposition est l’ente mais peut être accélérée par les ions fer (2+) et (3+) dont le potentiel électrochimique est supérieur à 1,77-0,06pH et inférieur à 0,69-0,06pH.

Oxydation sèche (métallurgie)

Oxydation humide

Le dioxygène peut oxyder tout réducteur dont le potentiel est inférieur à 1,23 volt, donc l’or n’est pas oxydé.