I.A. et BIG DATA

l’intelligence artificielle (I.A.) est « une conséquence arbitraire » des résultats fournis par une machine. Comme un capteur qui nous donne déjà un résultat sur le monde physique. Pour un capteur de température par exemple, la technologie a évoluée depuis l’utilisation de la dilatation du mercure. Au delà des capteurs, l’I.A. (ou algorithme) analyse les données de multiples capteurs pour un robot par exemple. Il s’agit en fait d’un traitement des données. L’algorithme, au delà de ses boucles réitérés, contient nécessairement des SEUILS définis arbitrairement par le commanditaire du programme :

De nombreuses taches nécessaires au fonctionnement de la société humaine sont exécutées par des machines, stockées sur des serveurs et contrôlées par des algorithmes limités finalement par des seuils. Ce sont les seuils qu’il faut discerner pour gérer, à terme, l’autonomie des machines.

Contrairement à la robotique, le traitement intelligent des données en big data n’utilise pas de capteur. Dans le monde informatique, le capteur est notre lien avec la réalité car une mesure est effectuée. Même si l’on sait que la théorie de la mesure en quantique est plus complexe…

BIG DATA

De la quantité des données émerge l’intelligibilité du monde et le cerveau fonctionne ainsi lorsqu’on observe un paysage. Les cinq sens traite l’information du monde environnement. La lumière qui frappe la rétine de l’œil vibre plus de 100.000 milliards de fois par seconde. En quelques minutes, notre regard portée sur un paysage, en fonction de notre sensibilité, du lieu, des couleurs, de la topologie du lieu, émerge en nous une idée parfois simple, binaire même (j’aime ou j’aime pas ce paysage) ou plus complexe dans l’interrogation, l’expectative, l’indiscernabilité de la beauté ou de la profondeur observée, la prise de décision cérébrale n’est pas rationnelle ou formelle mais plutôt imaginative aussi.

Va-t-il pleuvoir dans l’heure ?

Le BIG DATA pour désigner les « grandes données », les banques de données souvent organisées en base de données comme les nombres qui le sont en base numériques. Pour prédire le temps, il faut :

  • des données enregistrées sur la base des capteurs de température, de pression, de vitesse et d’orientation du vent… c’est le big data
  • un modèle mathématique qui traite les données

Dans la prédictibilité du temps au quotidien, la situation est tellement complexe que l’I.A. c’est à dire le traitement calculatoire des données est essentiel pour obtenir un résultat plus ou moins fiable. L’atmosphère est constitué d’une infinité de particules de gaz et chaque particule possède un état particulier de température, pression, mobilité… S’il faut plusieurs équations pour modéliser l’état d’une particule, il en faut des milliards et des milliards de milliards si l’on souhaite mettre en équation toutes les particules de gaz dans l’atmosphère pour prédire le temps.

I.A. et Politique

Vendredi 4 décembre 2020, l’assistance virtuelle de Sberbank (banque russe) nommé Athena pose une question à Vladimir Poutine :

l’intelligence artificielle peut-elle devenir présidente ?

I.A. Athena de Sberbank

Et le président russe répond :

J’espère que non, au moins pour le moment. La réponse réside dans le non lui-même : tout ce qui est artificiel, y compris l’IA, n’a ni cœur, ni âme, ni compassion, ni conscience. Or ces caractéristiques sont extrêmement importantes chez les personnes auxquelles les citoyens confèrent des pouvoirs spéciaux pour prendre et mettre en oeuvre des décisions qui profitent au pays.

Vladimir Poutine 4/12/2020

Voir : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202012041044880040-poutine-explique-pourquoi-lintelligence-artificielle-ne-peut-pas-devenir-presidente/

I.A. et santé publique

Pour s’initier, d’un point de vue global, à l’analyse et au discernement des systèmes sociaux et des relations entre l’homme, la machine et le traitement des données en médecine, voir l’excellente vidéo du Dr Louis Fouché : Humain vs Chiffres et protocoles sur Planète 360

Malheureusement cette vidéo a été censurée le 5/12/2020 alors qu’elle était postée le 4/12/2020. Quelle est la liberté d’expression en France ? Elle n’existe pas, en tout cas, pendant cette crise sanitaire. Le Dr Fouché, diplômé d’état est-il un terroriste très dangereux pour supprimer sa pensée sur Internet ?

Bref, dans une autre vidéo plus ancienne (sur le SARS-COV2), il dit (45’9 ») :

La médecine est un art et pas un processus automatisable algorithmique

Dr Louis Fouché – France Soir, 3/11/2020

Qu’est-ce que la numérisation du monde ?

  • Numérisation informatique : base mathématique 2
  • Numérisation monétaire : base mathématique 10
  • Numérisation temporelle : base mathématique 60

Pour lire l’heure, il y a 60 secondes dans une minute. Pour lire un texte sur internet, l’information circule codée sous forme de 0 et de 1, il n’y a donc que deux possibilités. L’IA du futur utilisera certainement la superposition des états quantiques dans l’implémentation des algorithmes… Mathématiquement, la logique floue est complexe et en physique théorique, l’intrication des états l’est d’autant plus.

Qu’est-ce qu’un algorithme ?

Gérard BERRY (Collège de France) résume cela parfaitement dans l’extrait audio :

La numérisation du monde $3-Les algorithmes (devivevoix.com)

La numérisation du monde est donc l’utilisation de l’information codée numériquement (base 2) et structurée par des algorithmes. Peut-on se passer de la numérisation du monde ? Peut-on se passer de l’assistance électronique des avions ? Je ne crois pas franchement, il faut faire avec et la prise de conscience émergente permet justement de transformer les valeurs de la société.

Quelles seront les valeurs du futur de l’humanité dans un monde numérisé ?

La question se pose et la réponse dépend des motifs à considérer. Que souhaitons-nous ? Quel est le sens commun du genre humain sur la planète ? Prospection philosophique du futur, les dès sont jetés et l’implacable force de rappel des ressorts climatique, économique, sanitaire, …, va se relâchée et on va prendre mal !

Alors oublions la confiance inhérente à notre constitution saine d’individu humain pour rejeter vivement le fait que les Puissants du monde nous veulent du BIEN. Oublions cela ! Le rêve d’un monde bienheureux devient un cauchemar. Imaginons un algorithme, et j’en appelle aux informaticiens qui lisent ce texte, imaginons une IA qui analyse les données mondiales en essayant de répondre aux questions suivantes :

  • l’humanité est-elle heureuse sur Terre ?
  • l’humanité perturbe-t-elle la Terre ?
  • l’humanité respecte-elle les autres règnes de la nature ?

Et si l’on pousse la réflexion et qu’on demande à l’IA :

Une intelligence artificielle est-elle nécessaire pour permettre à l’humanité d’atteindre le bonheur, l’équilibre en elle-même et au sein des autres règnes de la nature ?

Un autre extrait audio Jean-Michel BESNIER (Sorbonne, Paris) pour bien définir le cadre de notre réflexion sociologique :

Le post-humanisme – $6 (devivevoix.com)

Alors quelles seront les valeurs du futur de l’humanité ? Et bien c’est simple, il faut les définir ensemble…