Énergie, Plasma et Psyché

La seule source d’énergie (macroscopique) extérieure à la Terre nous provient du Soleil. Les réactions photochimiques du règne végétal (création d’O2) permettent au règne animal et humain de vivre. L’éclairage d’une maison transforme l’énergie électrique en rayonnement. Le Soleil est une boule de plasma qui nous transmet sa lumière et sa chaleur. Le mental humain est une boule de neurones qui transportent l’information par un déplacement de charges électriques, c’est le pompage sodium-potassium. L’objectif est d’analyser les modèles (physique et cognition) par l’approfondissement des variables et les données empiriques pour établir des liens entre les plasmas, le 4ième sous-plan du plan physique et l’émergence de la pensée dans le système cognitif.

Lire la suite Énergie, Plasma et Psyché

MAXWELL Clerc (1831-1879)

Il est le premier professeur « Cavendish » de physique expérimentale de Cambridge. Il développe la théorie cinétique des gaz (avec ses « démons ») et il formule les équations du champ électromagnétique qui représentent la première grande unification de la physique théorique (électricité et magnétisme). Maxwell est né en Ecosse à Edinbourg, et il intègre Cambridge pour y faire des études de mathématiques.

Lire la suite MAXWELL Clerc (1831-1879)

FRANKLIN Benjamin (1706-1790)

Sa gloire repose sur deux grandes découvertes disait Millikan (Prix Nobel 1923) :

L’étude et l’interprétation de la « décharge des pointes », les phénomènes connexes et l’invention du paratonnerre. La théorie de l’électron et l’unité du fluide électrique. »

Il commence sa vie avec autonomie et détermination. Il débuta comme ouvrier dans une imprimerie. Dans ce domaine il eu accès à de nombreux livres qu’il étudia la nuit avec assiduité. Il devint ensuite imprimeur, il était végétarien et vécu en toute simplicité avec une maîtrise certaine de lui-même. En tant que citoyen, il a créé la Société Philosophique, une Académie devenue l’Université de Pennsylvanie, le premier cabinet de lecture d’Amérique, la première force de Police et le premier corps des pompiers des colonies. Membre de l’Assemblée Générale (1736, Pennsylvanie et de toutes les colonies en 54), il passa 16 ans à Londres comme représentant en Angleterre puis 9 ans à Paris pour représenter la jeune République des Etats-Unis. Enfin, il siégea (1789-90) à la Convention qui élabora la Constitution des Etats-Unis.

Lire la suite FRANKLIN Benjamin (1706-1790)

OERSTED Hans Christian (1777-1851)

Des facilités et de bonnes conditions

Il est né à Rudkoebing (Danemark) le 14 Août 1777 d’un père pharmacien. Il a découvert l’électromagnétisme et fondé l’école polytechnique au Danemark. Avec son frère Anders, ils font preuve, très tôt de grande intelligence et ils se stimulent mutuellement pour projeter des buts ambitieux. De nombreuses personnes les instruisent et ils acquièrent de nombreuses connaissances qui leurs permettent d’aller à Copenhague en 1793 et 1794 pour passer le baccalauréat. Son frère Anders allait devenir un célèbre jurisconsulte et homme d’état.

Lire la suite OERSTED Hans Christian (1777-1851)

CAVENDISH Henry (1731-1810)

C’est un illustre physicien chimiste (plutôt inconnu) et d’une psychologie déroutante. Sans ami, sans passion, sans femme, il ne dépensait pas son argent,…, seulement, il vivait discrètement au milieu des livres et des expériences. Chaque jour une promenade, chaque semaine le dîner à la Royal Society Club, chaque heure une méditation ou une expérience : il n’y a rien d’autre dans sa vie ; sauf le costume (toujours le même) commandé une fois par an à son tailleur.

Lire la suite CAVENDISH Henry (1731-1810)

FARADAY Michaël (1791-1867)

Autodidaxie et simplicité

Fils d’un ouvrier forgeron, Michaël Faraday naquit le 22 septembre 1791 dans les environs de Londres. Issu d’une famille modeste, il reçut une éducation sommaire (lecture, écriture et quelques rudiments d’arithmétique) et il commence à travailler à 13 ans comme coursier chez un libraire ; En 1805, il débute un apprentissage de relieur et libraire. Souvent malade, son père meurt en 1810.  Il n’avait donc que 20 ans et toute sa vie. Cette situation pousse le jeune Faraday à se débrouiller par soi-même avec volonté et en toute simplicité.

Lire la suite FARADAY Michaël (1791-1867)

Hermès Trismégiste

Dans les Fragments d’Hermès Trismégiste on prend conscience de la puissante logique grecque par déduction. Cette logique (structure du raisonnement), comme aime l’utiliser par la suite Aristote (qu’il nomme analyse), est basée sur la causalité des contraires. Mécanisme de réflexion exagéré d’ailleurs lorsque l’on compare « les perceptions réelles engendrées par le verbe » aux « hymnes du Rig Véda » qui expriment tant de choses dans le registre de la poésie et du langage intuitif.

Lire la suite Hermès Trismégiste

Evolution et Structure (Maths)

Les découvertes et les progrès en mathématique sont liées aux développements de la formalisation des sciences appliquées dans le domaine de la physique (les 4 éléments), de l’astronomie (trajectoire des corps célestes), du commerce (les nombres relatifs), de l’électronique (théorie de l’information)…

  • (Antiquité) Description des différents systèmes de comptage.
  • Les premiers modèles géométriques et leur utilisation au quotidien.
  • Les polyèdres (géométrie et harmonie numérique).
  • Les fonctions, les dérivées et l’étude aux limites.
  • Les probabilités.
  • Les nombres (entiers naturels, rationnels, irrationnels, complexes…)
  • L’analyse et les fonctions complexes.
  • La conférence de Hilbert (1900) et la géométrie non-euclidienne.
  • Le formalisme vectoriel de Dirac et la mécanique quantique
  • L’algèbre de Boole et les outils mathématiques pour l’électronique.
Lire la suite Evolution et Structure (Maths)

Les Cryptos Données

Les années 90

Au tout début des années 90 une calculatrice de lycée (Texas Instrument) pouvait déjà jongler/calculer avec des nombres, des lettres, des listes et des suites de caractères. Le potentiel de ces petites machines était déjà très impressionnant. En 1993, j’ai intégré une classe préparatoire (Maths sup TA) et certains camarades possédaient des Hewlett Packard pouvant communiquer entre elles sans fil, un bluetooth de l’époque. N’oublions pas que la communication radio débute à la fin du XIXe siècle avec Heinrich Hertz (circuit RLC) et Nicolaï Tesla (télécommande sans fil d’un petit bateau). Il ne faut pas s’étonner de l’ampleur actuelle de la technologie électronique dans nos sociétés du IIIe millénaire.

Lire la suite Les Cryptos Données

Images et Couleurs (Part. 1)

La science et l’art, la technique et la créativité, les outils numériques sont présents dans notre quotidien pour nous aider à communiquer, à partager et à créer. Les images RVB d’un écran d’ordinateur, les images CMJN contenues dans un livre, des pigments naturels aux codages binaires des couleurs. L’idée est de démystifier la technologie et ses complexités en utilisant l’histoire, l’art, la lumière, l’image et la couleur pour stimuler la compréhension des outils numériques tout en précisant les limites de quelques modèles scientifiques. La physique théorique elle même a des difficultés pour expliquer la manifestation colorée de la matière et son interaction avec la lumière.

Lire la suite Images et Couleurs (Part. 1)

L’Internet du Futur

Le web 3.0 est nommé ainsi par Dr Gavin Wood (co-fondateur d’Etherum) depuis 2014. Gavin a inventé certains composants fondamentaux de l’industrie de la blockchain notamment Solidity, Proof-of-Authority consensus et Whisper. Il dirige actuellement l’innovation sur Substrate et Polkadot. Le web 3.0 (Polkadot) permettra à un site web complètement décentralisé de donner le contrôle aux utilisateurs. C’est très important dans le contexte actuel de crise sanitaire pour asseoir, dans le futur, le « cul de la société mondiale » sur la chaise indépendante des citoyens dans le monde. Il faut comprendre ce qui se joue là, c’est la décentralisation des systèmes informatiques (échange de données) pour supporter l’échange des « jetons-monnaies » et des « données arbitraires-web 3.0 » à travers des blockchains sans être dépendant des serveurs dominants (GAFAM, serveurs étatiques, serveurs privé…) qui distribuent les données et en donnent accès (autorisation contrôlée).

Lire la suite L’Internet du Futur

Comité, Santé et Liberté (II)

L’esprit critique est une chose, l’esprit est autre chose. D’une chose à l’autre, l’objet désigné perd tout son sens dans le cafouillage actuel de nos élites en responsabilités politiques. A l’échelle mondiale, les enjeux géopolitiques sont intensément imbriqués dans la lutte qui fait rage entre l’Occident et l’Asie. En fait ce n’est pas vraiment géographique mais c’est l’idée des BRICS (avec Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui cherchent une coalition indépendante de la dérive occidentale. L’Europe vieillissante est assujettie à l’hégémonie des USA. Les américains trahissent leur âme juvénile et les outrances sont graves car les peuples opprimés (après 1945) sont en train d’inverser la situation et le karma des USA est lourd maintenant comme la somme des munitions tirées dans le monde depuis +70 ans.

Lire la suite Comité, Santé et Liberté (II)

La Logique – Part. 1

Globalement, il existe la logique déductive de la physique des phénomènes et la logique inductive de la métaphysique du noumène. Curieusement, la méthode déductive est très proche de la perfection lorsque l’on constate son existence. Il me semble évident que cette méthode déductive est récupérée des chaldéens qui eux-mêmes l’héritent d’une connaissance (orale) pré-védique.

  1. Il était une fois…
  2. Le raisonnement par analogie
Lire la suite La Logique – Part. 1

Comité, Santé et Liberté

La science est honorable et objective dans ses déductions pour rechercher la vérité phénoménologique du système étudié. La vérité est philosophiquement complexe dans l’absolue, mais finalement, très simple d’un point de vue humain car la vérité est limitée dans son acceptation. En effet, la conscience humaine est également limitée. Si l’on considère la conscience humaine comme illimitée, cela révèle clairement d’un manque d’humilité et de réflexion, à la base, pour envisager la compréhension du système étudié (l’univers). Et puis, depuis une centaine d’années, il y a le 4e postulat de la mécanique quantique qui précise que toute mesure est entachée d’erreur inhérente à la seule présence de l’instrument de mesure.

Lire la suite Comité, Santé et Liberté

Electron – Part. 5

L’électron est au cœur de l’explication du monde d’un point de vue scientifique. Découvert en 1887 par J. J. Thomson, l’électron participe à de nombreux modèles « flous ou incomplets » dans l’approche fondamentale de la physique. Au niveau théorique (modèle standard), au niveau macroscopique en cristallographie ou dans le domaine appliqué de la matière condensé. Les mathématiques sont au-dessus de ce débat, souvent en avance par rapport aux découvertes phénoménologiques de la réalité. L’empirisme expérimental de la science s’efforce de formaliser ses résultats tout en divergeant des « principes absolues » qui président à la manifestation de la réalité visible et invisible.

Lire la suite Electron – Part. 5

Electron – Part. 4

Les trois premières parties de ce travail d’association d’idées et de focalisation sur certains concepts me permet d’aborder plus sereinement la beauté et l’expression géométrique des formes naturelles. Les formes qui nous entoure sont variées. La forme sphérique domine les corps célestes qu’ils s’agissent de planètes ou d’étoiles. L’atome est également identifié à une sphère mais la cristallisation moléculaire révèle une pluralité des formes plus qu’intéressante au niveau symbolique et esthétique mais également au niveau des assemblages atomiques (échelle microscopique). L’apparence des « choses physiques » se complexifie, les forces se compensent, les lois d’attraction et de répulsion se manifestent « librement » pour laisser émerger un contrebalancement des contraires faisant penser inexorablement à l’harmonie par le conflit. C’est par le tiraillement des entités présentes dans la substance que les agrégats de matière se manifestent.

Lire la suite Electron – Part. 4

Electron – Part. 3

Pour comprendre la matière, je combine deux modèles distincts dans l’idée hypothétique de trouver un angle de vue ouvrant de nouvelles perspectives. Le modèle standard en physique des particules et le modèle des Plans et de l’atome ultime en théosophie contemporaine. Le schéma de la matière que nous offre la science s’apparente plus à un croquis inachevé et illisible. Comment accepter que le modèle standard n’explique pas la matière-énergie noire dans l’Univers. La vitesse de rotation des galaxies est un fait observable par une grandeur physique mesurable (par spectroscopie). Des deux articles précédents j’en déduis que l’électron n’existe pas comme « particule physique » mais comme manifestation d’interaction entre notre plan physique et le sous-plan E4 (hypothèse, puisqu’il y a conservation du nombre d’ANU entre H et H+). De plus des changements d’échelles (entre les différents sous-plans) génèrent des perturbations qui nécessitent d’adapter les modèles, les interactions fondamentales et donc les Plans (sens théosophique) de la manifestation visible et invisible.

Lire la suite Electron – Part. 3

Electron – Part. 2

La matière est polarisée électriquement (+) ou (-) comme pour l’électron (-) et le positron (+) sa particule antimatière. Lorsqu’un électron rencontre un positron, les deux possédent une masse, ils se transforment en rayonnement après la collision c’est à dire en photon de lumière. Le photon est électriquement neutre mais cette collision entre l’électron et le positron affirme clairement qu’il y a dans notre monde physique une équivalence entre la matière et le rayonnement. Ce résultat scientifique est contraire au bon sens. Mais c’est A. Einstein qui en trouve l’expression analytique : E = mc² ; avec E l’énergie en Joule, m la masse en kg et c la vitesse de la lumière en m/s. On voit que la masse s’exprime également dans l’unité usitée : eV/c². C’est celle utilisée pour comparer les masses des quarks dans la partie 1 de cet article.

Lire la suite Electron – Part. 2

Electron – Part. 1

L’électron est une petite particule électrifiée qui donne forme à la matière et plus particulièrement à l’atome. Les électrons tournent autour du noyau de l’atome, de 1 à 100 c’est le nombre possible d’électrons qui s’organisent sur des couches énergétiques, des orbites de « gravitation électrique » autour du noyau de l’atome. La « gravitation électrique » n’existe pas, mais l’association possible des mots sur les idées fondées par la science, rend la réalité intelligible même si le monde reste inconnu à la perspicacité humaine et à la puissance de calcul de la science. Il semble logique de penser que l’humain découvre les secrets de la matière lorsqu’il est prêt pour les exploiter en toute conscience.

Lire la suite Electron – Part. 1

I.A. et BIG DATA

l’intelligence artificielle (I.A.) est « une conséquence arbitraire » des résultats fournis par une machine. Comme un capteur qui nous donne déjà un résultat sur le monde physique. Pour un capteur de température par exemple, la technologie a évoluée depuis l’utilisation de la dilatation du mercure. Au delà des capteurs, l’I.A. (ou algorithme) analyse les données de multiples capteurs pour un robot par exemple. Il s’agit en fait d’un traitement des données. L’algorithme, au delà de ses boucles réitérés, contient nécessairement des SEUILS définis arbitrairement par le commanditaire du programme :

De nombreuses taches nécessaires au fonctionnement de la société humaine sont exécutées par des machines, stockées sur des serveurs et contrôlées par des algorithmes limités finalement par des seuils. Ce sont les seuils qu’il faut discerner pour gérer, à terme, l’autonomie des machines.

Contrairement à la robotique, le traitement intelligent des données en big data n’utilise pas de capteur. Dans le monde informatique, le capteur est notre lien avec la réalité car une mesure est effectuée. Même si l’on sait que la théorie de la mesure en quantique est plus complexe…

Lire la suite I.A. et BIG DATA

BOHM David (1917-1992)

David Bohm est né à Wilkes-Barre en Pennsylvanie aux États-Unis, et il manifeste de manière précoce un fort intérêt pour la science. C’est dans les années 70-80 qu’il formule ses idées sur « l’ordre implicite » dans l’univers et sur le relatif « modèle holographique » de la réalité. Bohm est un physicien qui s’interroge constamment sur les liens possibles entre la science et la philosophie. En 1959, il rencontre le penseur indien Jiddu Krishnamurti qui l’influence grandement dans sa « perception invisible » de la réalité.

Lire la suite BOHM David (1917-1992)

BOLTZMANN Ludwig (1844-1906)

Il était professeur de Sciences à Vienne, Graz, Munich ; partisan de l’atomistique mais adversaire de la théorie de  l’énergétique représentée par son collègue Ostwald[1] et tant d’autres… Boltzmann souffrait de dépression cyclique et termine sa vie par un suicide. La question fondamentale qu’il se pose s’inscrit dans les différences conceptuelles de la grande mécanique classique omnipuissante à l’époque {philosophie des « sciences rationnelles »} devant la toute petite thermodynamique naissante {philosophie des « sciences probabilistes »} – Voir la biographie de Lavoisier.

Lire la suite BOLTZMANN Ludwig (1844-1906)

Sciences Noologiques

Pour rendre hommage à André-Marie Ampère, je remets au goût du jour l’adjectif noologique qu’il a créé en 1834 pour s’opposer au sciences dites cosmologiques (sciences étudiant la matière) dans sa classification de la philosophie/histoire des sciences.

Noo- élément initial de mots philosophiques issus du grec Noos pour Noûs signifiant Esprit, capacités de penser, sciences étudiant l’esprit.

Lire la suite Sciences Noologiques

Des hominidés à l’agriculture

-1 000 000 années

Voir Evolution des hominidés (à partir de -20 000 000)

On vient de voir que le Caucase est intéressant au début de cette période puisqu’une contradiction pointe ses divergences sur l’homo erectus dans cette zone géographique du globe.

Le Caucase est également au cœur de la naissance de l’agriculture qui bouleverse l’équilibre humain sur la planète en signant la fin du paléolithique comme représentant 98% de la préhistoire humaine de -3,3 millions d’années à la fin de la dernière glaciation. Comme si l’agriculture et son développement au sein des divers « groupements humains » en Europe suivait les conditions climatiques favorables pour exploiter de nouvelles zones géographiques disponibles et certainement fertiles pour la sédentarisation.

Lire la suite Des hominidés à l’agriculture

Brahmagupta (598-669)

Dans l’histoire des mathématiques, l’Inde (et le Pakistan) sont oubliés comme le fût jadis (en Occident) les arabes. Nous devons à l’Inde (et pas aux Arabes) notre système décimal de position, le zéro et les bases du calcul écrit que nous pratiquons de nos jours. Le système décimal compose nos 10 caractères graphiques/numériques (chiffres de 0 à 9) qui permettent d’écrire tous les nombres. Et le zéro bien sûr pour distinguer les nombres positifs et les nombres négatifs pour étudier les limites en l’infini lorsqu’une valeur est divisée par zéro ou simplement pour qualifier le rien, le néant…

Lire la suite Brahmagupta (598-669)

Aristote de Stagire (-345)

Pour certains, Aristote est le « père » des sciences de l’observation.

D’un point de vue technologique, il étudie et expérimente :

  • le rôle des forces motrices et résistantes ;
  • la loi de la chute des corps dans laquelle il fait des erreurs ;
  • le rôle de l’évaporation et de la condensation dans les phénomènes météorologiques…

Au Ve siècle avant notre ère, Empédocle invente les quatre éléments, Aristote récupère le concept. Aristote se distingue de Platon par la philosophie matérialiste qu’il met en place. Il récupère le concept et l’analyse des « quatre éléments[1] » comme condition du raisonnement par analogie :

  • Le FEU est sec et chaud
  • L’AIR est humide et chaud
  • L’EAU est humide et froid
  • La TERRE est sec et froid

La théorie d’Aristote est une base essentielle dans le développement des sciences de la matière, mais trop de commentaires négligent son principe de raisonnement basé sur l’analogie. Lorsqu’il identifie le FEU à des propriétés « sec et chaud », il ne parle pas seulement du feu que l’on connait dans les combustions, mais plus généralement de tous les éléments qui peuvent être définis par ses propriétés. Le sable du désert est, dans ce sens, comme le FEU puisqu’il est « sec et chaud ». Par contre, en bord de plage, le sable est « humide et froid » comme l’EAU. L’AIR défini tous les corps volatils…

Cette représentation analogique du monde lui vient de Platon qui le tire lui-même de l’Orient. L’orient est à la base du raisonnement par analogie et de l’analyse systémique qui en découle naturellement. Dans la vallée de l’Indus, ce raisonnement est appliqué à l’homme pour comprendre sa place dans l’univers en prenant soin de distinguer les « différentes marches » de l’escalier cosmique. La pensée chinoise est également basée sur le raisonnement par analogie mais étant plus rigoureuse et donc plus contrainte à l’identification céleste exagérée (Yin-Yang, représentation binaire et manichéenne) qui, le transmettant à la perse et aux arabes, conduit l’Europe post-renaissance dans les méandres sans issus de la pensée dite cartésienne ou rationnelle.

Je prendrais du temps pour expliquer cela…

Mais les théories d’Aristote sont considérées, avec trop d’insistances en Europe, comme fondamentales, peut-être parce que nous les avons trop rabâchées ! Le raisonnement d’Aristote marque un point d’arrêt avec le fonctionnement interne du système cognitif pratiqué en Orient. La différence est nette avec notre fonctionnement rationnel qui s’applique à décortiquer les détails en omettant de considérer un point de vue global et une vision synthétique qui fait défaut à l’idéal positiviste en reniant l’incertitude.

D’Aristote jusqu’au début du XXième siècle une « manière de penser le monde » s’installe dans notre représentation scientifique et philosophique. Il faut attendre la « vision atomistique » de la matière pour voir se fendre l’armure du raisonnement matérialiste et simpliste qui protège un monde d’illusion par une compréhension phénoménologique exclusivement linéaire. Comme si, le monde qui nous entoure l’est, linéaire et binaire ? Car il s’agit bien de cela, de notre vie qui, majoritairement dans le temps et à chaque époque, se trouve assaillie de préjugés mastiqués, décalés et inappropriés. Des sociétés bienheureuses ont perdurées dans la vallée de l’Indus, mais l’heure a sonné et notre civilisation occidentale ne peut plus vivre à crédit, elle crée moins de richesse, de bien matériel, de savoir, et tout se délite, l’industrie se délocalise et la recherche fondamentale en sciences est décapitée par les restrictions budgétaires de l’état qui projette de retrouver l’équilibre financier. Notre civilisation occidentale, s’est abreuvée avec déraison du jus d’Aristote et de sa phénoménologie matérialiste et détournée de la monade de Platon et des conséquences abstraites qui en résultent. En science, pour l’amour de la science et de la compréhension du monde, de nos jours, les découvertes scientifiques sont brevetées et d’usage exclusif à la consommation dans le but d’enrichir « l’esprit humain » d’un poids monétaire conséquent.

Cette digression est essentielle pour visualiser l’évolution des théories scientifiques et les conséquences sociologiques qui en émergent car, au fil du temps, les civilisations dominent périodiquement la liberté de penser et la représentation conventionnelle du monde. Mais revenons à Aristote…

Malheureusement Aristote ne repris pas l’hypothèse héliocentrique d’Héraclide car il édifia son système cosmologique sur le système géocentrique (repris par Ptolémée puis par les exégètes chrétiens…). Ceci est une erreur qui plonge le monde occidental dans l’ignorance pendant près de 2000 ans !

Voilà quelques thèmes traités par Aristote dans l’un de ses ouvrages :

PHYSIQUE : (Chap. II) Rapports et différences des mathématiques et de la physique. Critique de la théorie des idées, qui se perd dans les abstractions[i]. (chap. V) La causalité des contraires ; le hasard est indéterminé et toujours obscur pour l’homme ; il n’est pas raisonnable. (Chap. IX) Le physicien doit étudier la matière – Démocrite[2], les atomes et le vide – et surtout la fin des choses – les causes de la forme.

Tous ces sujets et leurs interprétations posent les bases de la physique dite « classique ». Les « différences entre mathématiques et physique » s’inscrivent dans l’approche expérimentale (concrète en physique) et abstraites ou sans rapport direct avec la réalité phénoménologique pour les mathématiques. Aristote veut se démarquer de Platon par la « critique des idées » et le renoncement aux abstractions, c’est un sujet philosophique… Par contre « La causalité des contraires » contient deux approches bien connues des physiciens : le principe de causalité (les mêmes causes produisent les mêmes effets, la flèche du temps et son irréversibilité) et l’analyse des symétries qui permet d’englober de nombreux phénomènes dans un raisonnement « dual » comme la charge positive et négative en électricité, la divergence du champ électrique et le rotationnel du champ magnétique… Ce raisonnement est surtout développé (en philosophie) par le manichéisme au début de l’ère chrétienne (et avant eux par les chinois).

Le « hasard est indéterminé », cette idée conditionne la pensée occidentale jusqu’à la découverte des lois de probabilités et surtout leurs utilisations dans la théorie physique et quantique. Nous savons maintenant que le hasard suit des lois déterminées. La théorie du chaos est une loi déterministe. Jusqu’au début du XXe siècle, les positivistes insistent sur le déterminisme, mais le principe d’incertitude (ou d’indétermination) d’Heisenberg dans la physique quantique sonne le glas et achève l’idée superstitieuse qui considère le hasard comme « obscur pour l’homme et pas raisonnable ». Enfin, le physicien « doit étudier la matière et la voir » non plus comme un agrégat de corpuscules mais comme une combinaison linéaire de fonction d’onde… C’est toute une histoire que la représentation du monde au cours du temps !

[1] Initialement défini par Empédocle

[2] Sans se nourrir, il s’est laissé mourir après avoir humé du miel…

[i] Abstraction : processus cognitifs impliquant le raisonnement, propriété d’un concept, activité d’apprentissage par extraction de connaissances générales… L’abstrait s’oppose au concret. La concrétisation est circonscrite par des propriétés appartenant à la  phénoménologie des objets).

L’intelligence artificielle

L’intelligence humaine déjà, n’est pas finalisée  dans sa réalisation pour parler simple et pour ne pas détailler la réalité. L’intelligence artificielle existe depuis peu de temps. Disons 50 ans pour simplifier l’origine de la maîtrise d’un courant électrique lorsque le genre humaine se balade sur Terre depuis plusieurs millions d’années. Car c’est de cela qu’il s’agit, d’un courant électrique qui circule dans un fil conducteur lorsqu’un générateur contrôlé par l’homme apporte l’énergie nécessaire pour faire circuler une information identifiée à une variable enregistrée et inclue dans le programme de contrôle.

Lire la suite L’intelligence artificielle

De la force humaine à la force future

La technicité d’une pratique permet de satisfaire les usages de l’humanité. De l’âge de pierre pour tailler un silex à l’ère atomique pour utiliser l’énergie nucléaire, l’humanité transforme les forces mises en jeu pour assouvir ses besoins. La force mécanique du bras de l’homme préhistorique taillant la pierre pour fabriquer un « racloir » lui permet ensuite de nettoyer les peaux de bête pour les porter et se réchauffer. La technique réside dans la gestuelle qui frappe au bon endroit un silex pour le tailler convenablement.

Lire la suite De la force humaine à la force future

Tcheou-Koung (IIe siècle av. J.-C.)

Deuxième empereur de la dynastie des Tcheou. C’est au cours de son mandat que furent inventés les chars magnétiques pour s’orienter dans les déserts et pendant les tempêtes de sables. Ces chars comportaient une statuette mobile portant un aimant et un odomètre pour mesurer le chemin parcouru.

empereur2-char.JPG

HIU-KIUN (vers 121 ap. J.-C.) – La boussole

Il compile un dictionnaire étymologique (Tchuwen) dans lequel on trouve le mot aimant : « nom d’une pierre avec laquelle on donne la direction d’une aiguille ». La découverte et l’utilisation de l’aimant par les chinois remonte à une haute antiquité. Dans un grand dictionnaire Pei-wen-yun-fou du IXe siècle, il est mentionné que sous la dynastie des Tsin (265-419) les marins avaient trouvé la direction du sud au moyen de l’aimant. De plus, et cela montre les qualités d’observations exceptionnelles des chinois, dans l’ouvrage de Ken-tsung-chi (XIIe s.), on trouve la description de la déclinaison magnétique : « si on frotte la pointe d’une aiguille avec la pierre magnétique, elle indique ensuite le sud, mais pas exactement, et dévie un peu vers l’est. »

Sous la dynastie des Tangs (VIIe-VIIIe siècle), on sait que les chinois entrepris de longs voyages en mer avec l’aide de la boussole. Partant de Canton, ils traversaient le détroit de Malacca pour aller à Ceylan, à la côte Malabar et même jusqu’à l’embouchure de l’Indus et de l’Euphrate. Ces voyages représentent certainement les premiers contacts entre la Chine et les Arabes. De là, émerge l’introduction en Europe des inventions de la Chine ; L’occident doit encore remercier la Chine pour cela… et les Arabes qui ont permis le transit des informations.

L’imprimerie en Chine (vers le VIe siècle)

Le papier était connu en Chine depuis des siècles lorsqu’il fut introduit au Japon en 601 et connu des Arabes vers 700 avant d’être importé en Europe au XIe siècle.

L’imprimerie était (également) connue depuis longtemps. La technique se perfectionne vers le VIe siècle lorsque les empereurs ordonnent de faire imprimer, entre autres, les quatre livres de Confucius et plusieurs classiques à l’usage de l’éduction des jeunes.

« Le Maître dit : Ne crains point de rester méconnu des hommes, mais bien plutôt de les méconnaître toi-même. »                 Confucius, Livre I-16 de l’Étude

La xylographie (planches gravées sur bois) était la technique employée. Vers le Xe siècle, les chinois (les Rois de Chou de l’actuel Sse-Tchouen) utilisaient des lettres de cuivre séparées pour faire la composition du texte. Cette technique fut transmise au Japon en 1205. Puis ces techniques se répandent en Europe qu’au XVIe siècle.

Y HOANG (VIIIe siècle)

En tant qu’astronome, il construit une horloge à deux aiguilles représentant le mouvement du soleil, de la lune et des planètes.

Confucius – Kong Tsée (-551)

Dans la culture chinoise et particulièrement dans le confucianisme, la musique est un « médicament de l’âme » à la base de leur système éducatif ancien. Tout comme Pythagore le pensait, dans la chine antique, la musique est le messager des volontés du Tien (Être suprême), l’écho de la sagesse, la maîtresse et la mère de la vertu, la science qui dévoile cet être ineffable et ramène l’homme vers lui. Dans toutes les civilisations cherchant à cultiver l’universalité, on entend encore résonner la voix des sages : « veux-t-on savoir disent-ils, si un royaume est bien gouverné, si les meurs des habitants sont bonnes ou mauvaises ? Qu’on examine la musique qu’y a cours ? »

Huang-Di (IIIe millénaire av. J.-C.)

C’est l’empereur jaune, de nombreuses inventions lui sont attribuées : les voitures à eau, les bateaux, la poterie, les mesures et la balance, la musique, les cloches… Il fait construire des routes pour faciliter les communications et il crée une monnaie pour développer le commerce. L’observation des astres devient systématique et cet empereur nomme un ministre responsable pour l’accomplissement correct de cette tâche. Quelques années plus tard, CHAO HAO règlemente les costumes et les différentes classes de fonctionnaires. L’action des hommes dans le « service public » en Chine, remonte à une époque bien éloignée du communisme, et cette culture étatique de la Chine est très ancienne contrairement à l’idée occidentale (actuelle) et simpliste qui considère la Chine comme un pays totalitaire et seulement stalinien.

Lire la suite Huang-Di (IIIe millénaire av. J.-C.)

EDITO

L’histoire des Sciences, des techniques et des civilisations, c’est l’histoire de l’humanité racontée par elle-même dans les limites infranchissables d’une phénoménologie vécue. De là résulte le savoir commun à tous, relatif à chacun et la compréhension unique de l’être humain au sein de l’environnement planétaire.

Les Sciences (point de vue holistique) selon André Ampère, incluent et combinent une partie cosmologique (analyse de la matière) et une partie noologique (analyse de la conscience). J’ai longtemps hésité pour « structurer les temps passés ». L’étude historique d’Ampère, sa classification était trop systématique (rationnelle, manichéenne…). C’est pourquoi de la conscience (gr. noos, noûs) au kosmos (manifesté), les plans s’interpénètrent et l’histoire humaine, celle des Sciences et des civilisations n’est qu’une petite histoire de l’Univers, celle de la Terre et des responsabilités du règne humain. L’humain interprète la réalité (phénomène) en conscience (noumène), avec ce qu’il est, c’est à dire avec ses limites pour aborder le tout. J’ai choisis d’interpénétrer les domaines explicités tout en indexant une recherche combinée (chronologique et thématique) :

Je suis libre dans l’expression, la tonalité et le choix des thèmes abordés. Totalement indépendant, j’écris les articles au fil du temps… C’est une distraction, un travail méthodique et le besoin de débroussailler la friche idéologique des concepts. Quel en est le motif ? Une simple curiosité personnelle, une obsession infantile du désir de connaître le monde dans lequel je vis. L’enfant souhaite connaître, l’homme mûr s’efforce de comprendre et le vieillard est ce qu’il est.

22 janvier 2021 à Marminiac (France)

Bibliographie

Je mets un point d’honneur depuis +35 ans d’écriture à n’utiliser comme référence que ma bibliothèque. Alors bien sûr c’était très limité au début, une cinquantaine de livres que j’avais acquis (en travaillant) sur les périodes estivales à l’âge du lycée. Maintenant c’est encore modeste, la bibliothèque de mon bureau contient +1000 livres et une quantité égale est empilée au grenier. Depuis la fin des années 90, j’ai acquis patiemment, avec curiosité et intérêt ces livres pour les étudier et en extraire la substance. En général, je résume un livre que j’étudie pour le travailler en profondeur, je peux retrouver facilement des références dans ma bibliothèque, je n’ai pas besoin d’IA (intelligence artificielle) mais seulement de ma mémoire pour me souvenir du livre et relire la référence qui me venait en tête. J’ai beaucoup écris sur les livres que j’ai lu, des milliers de pages sont entassées dans mon grenier. J’utilise et distille ces écrits pour les convertir/relire/enrichir et les publier (HTML) sur mon serveur d’histoire des sciences (indépendance).

Il y a beaucoup d’encyclopédies (histoire, civilisations, science, philo, arts, techniques…) et de théories en maths, physique (astrophysique), chimie aussi en sciences cosmologiques et des traités de philosophies, des textes théologiques (religions) et théosophiques (symbolisme) mais aussi mythologiques (sciences noologiques) dans ma petite bibliothèque personnelle. Le plus important dans la connaissance n’est pas d’empiler des données mais plutôt d’en établir des liens pour insuffler l’émergence d’une intuition différente en s’efforçant humblement de comprendre la réalité (phénoménologie). Celle qui m’intéresse concerne la Science et les liens perceptibles et modélisables entre la science cosmologique et la science noologique.

Information et Cognition

Le dialogue se fige dans les oppositions manichéennes de l’analyse rationnelle.
Le « débat citoyen » peut prendre de l’envergure s’il efface de son langage les insultes puériles et inutiles.

Il semble évident que nous allons droit dans le mur… nous allons rebondir sur le fronton de l’irresponsable attitude des hommes et des femmes libres dans un pays « civilisé  » qui renvoie la balle du sectarisme ambiant. Mais une personne libre de s’exprimer pousse souvent le cri du cœur dans le désert. Certains journalistes professionnels condamnent donc les « rédacteurs citoyens ». Même si les fines lames des plumes urbaines grattent le papier des informations qui submergent nos consciences autonomes, n’est-ce pas une chance (pour tous), à l’aube du 21ième siècle, de pouvoir échanger librement son point de vue sur l’état actuel de la société ? Internet le permet, pourquoi devrait-on s’en priver ? Une société démocratique n’y gagne-t-elle pas à jouer sur le terrain d’une communication rapide et exprimée par chacun et pour tous ? A l’aube d’une civilisation mondiale émergente, n’est-il pas raisonnable de contrebalancer l’information spécialisée et l’interprétation localisée d’une des activités humaines comme en économie, par une généralisation des approches holistiques du genre humain dans la biosphère ? Pourquoi le spécialiste, l’expert, dans un des domaines de l’expression humaine, vient nous expliquer le monde qu’il découpe en tranche pour mieux l’analyser. La partie d’un tout contient-elle assez d’informations pour réguler l’ensemble ? La Méthode d’Edgar Morin ne montre-t-elle pas suffisamment l’inter-dépendance psycho-socio-culturelle en l’homme, la femme et son environnement naturel et/ou cognitif ?

En voyage dans certains pays, comme « reporter citoyen », j’ai constaté que la masse se désolidarise du pouvoir en place. En général, les informations ne nous informent pas, elles endorment nos consciences éveillées sur les doux nuages de l’analyse objective d’un monde sclérosé par la pensée unique (propre à chaque pays) et dominé par l’orgueil, le pouvoir et l’égoïsme.

La théorie de l’information de Shannon, utile en physique statistique, pour valider la théorie empirique de Boltzmann, est mal interprétée (à mon avis) dans les écoles de journalisme… Ce n’est pas parce qu’une information a peu de chance de se produire, qu’elle est importante ! On s’en fout qu’un train déraille non loin de la borne kilométrique « x »… Par contre, il faut informer le public qu’une pensée libre est essentielle pour l’individu et que la conscience nourrie à la bouillie de l’inter-disciplinarité est la seule alimentation valable pour vivre une citoyenneté au IIIième millénaire.

Que l’apprentissage de la conscience de soi remplace la culture de la conscience de masse…

Je pense que nous sommes à l’aube de changements plus importants que l’imagination ne nous le permet. Le modèle économique doit sombrer dans ses échecs excessifs de croissance et admettre qu’un système financier sans le règne humain est inutile ! Pourquoi tous les spécialistes économiques nous expliquent-ils que le rôle de la finance n’est pas de faire du social ? Parce que les équations mathématiques du système ne peuvent inclure avec suffisamment de pertinence la « variable homme ». Parce que les rois de la terre, les grands, les puissants votent les mêmes décrets qui scellent l’expression du Pouvoir, de l’Orgueil et de l’Egoïsme.

AMPÈRE André-Marie (1775-1836)

Il voit le jour le 20 janvier 1775 à Lyon puis il habite, à partir de sept ans, dans un petit village montagnard (Poleymieux) proche de sa ville natale.

Son père, ancien négociant, devient juge de Paix à Lyon après 89. Mais la Terreur faisant son œuvre, l’honnête fonctionnaire a le cou tranché le 23 novembre 1793. Dans une lettre testamentaire, son père écrivait : « J.-J. Ampère, époux, père, ami et citoyen toujours fidèle ». Enfant de la révolution, il meurt dévoré par elle-même. Mais le fils restera fidèle à l’esprit de la révolution qui souffle un nouvel air de liberté…

Lire la suite AMPÈRE André-Marie (1775-1836)

Entre Travail et Capital

Que signifie le mot travail ?

Le mot travail est Issu d’un latin populaire (1080)  tripaliare littéralement « tourmenter » sens d’un mot dérivé d’une souche latine trepalium comme « nom d’un instrument de torture ». Le mot travail (1130) dérive du verbe « travailler » pour en signifier couramment les idées de tourment, de peine, de fatigue, de souffrance et de charge à supporter.

Alors bien sûr, la définition du travail est posée, loin de l’insistante proposition de K. Marx et des oppositions libérales outrancières et financières, c’est ainsi que l’étymologie latine fonde les bases d’une compréhension historique du mot « travail ». Et dans le sens de « supporter une charge » trabiculare est associé à l’action de travailler comme une poutre dans un bâtiment.

Goethe disait :

« Ainsi je travaille au rouet du Temps. Et je tisse pour Dieu le vêtement sous lequel tu Le vois. »

En ancien français (XIIe s.), dans un usage classique, travailler signifie « faire souffrir » comme on le voit appliqué vers 1155 spécialement pour décrire un condamné que l’on torture.

Char ami(e) lecteur/trice bienvenue dans le « monde du travail ».

Car peut-être qu’en faisant appel à C.G. Jung et à sa notion d’imaginaire collectif ou à tout autre archétype pouvant refléter le travail dans notre inconscient, on peut penser que : S’il y a autant de chômeurs dans la société contemporaine et européenne, il se peut qu’il s’agisse simplement d’une « opposition inconsciente » à la souffrance et à la torture déjà infligée depuis un millénaire lorsqu’on parle de « travail ».

Avec humour, la description est plus légère, car s’il y a autant de chômeurs à l’heure actuelle, c’est bien parce qu’une accumulation des richesses, une boulimie financière, une psychose généralisée conditionne le rythme d’une idée folle : celle de posséder le maximum d’argent ! Avec l’argent qui dort et qui ronfle dans les sombres salles des banques et autres paradis fiscaux pour certains, cet argent stocké est amplement suffisant pour faire travailler tout le monde… s’il était libéré des coffres forts et autres grilles de nos institutions financières et autres geôliers de la monnaie qui ont pignon sur rue, la vie serai plus belle et plus juste.

« Le travail vous rendra libre », « tout travail mérite salaire », entre le travail et le capital, coule une rivière qu’un squelette armé d’une faucille, essaye d’enjamber pour se libérer des contraintes douloureuses du temps. C’est le chiffre 13, l’unique chiffre que l’on n’ose pas prononcer, décrire, nommer car c’est de [la mort] qu’il s’agit. Peut-on penser que des gens sont morts au travail ? Et oui ! Cela n’est plus choquant tant il est habituel de le considérer dans l’histoire du monde et du genre humain aux multiples strates qui séparent l’humanité en deux catégories distinctes : Il y a ceux qui donnent des ordres et ceux qui les exécutent.

De là émerge un sentiment d’injustice (chez les exécutants), mais également un manque de responsabilité (chez les commanditaires). La responsabilité est l’action juste, placée au centre de la conscience humaine, alignée sur les principes élémentaires de la vie et coordonnée par l’expressivité complexe de l’amour. En France, le romantisme (tant apprécié par la littérature) a causé, et cause encore des troubles psychologiques qui maintiennent l’individu au cœur de la tempête des désirs. Le système économique et le markéting qui le révèle est basé sur la « pulsion d’achat », le « désir de posséder et l’attachement aux objets ». Mais contrairement aux romantiques qui considèrent l’amour comme l’expression exacerbée du désir, la philosophie expérimentale cherche à transcender les désirs qui s’agitent en soi pour atteindre un détachement absolu. Sage posture qui permet d’entrevoir les débuts relatifs de l’amour vécu et expérimenté.

Dans tous les petits villages de France (et d’Europe) jusqu’aux grandes agglomérations urbaines et dénaturées, il y a un marché dans lequel les gens peuvent faire leurs achats pour manger, se vêtir et combler les nécessités que la vie physique nous impose. Des marchés sous les halles typiques de Gascogne, aux supermarchés stéréotypés en tous lieux,  jusqu’aux marchés financiers, c’est une suite logique lorsque le système prône la défense primitive des instincts de survie, l’expansion de l’évolution selon Darwin nous pousse à constater que les « gros mangent les petits ». Cette image biologique de la vie est bien connue maintenant, mais nous oublions parfois, voire souvent, d’en considérer le reflet inversé, solution unique d’une solidarité généralisée et d’une humanité finalement harmonisée et équilibrée sur les bases du plus grand nombre.

On peut aisément comprendre cette succession de graphismes qui révèlent la progression d’une inexorable continuité qui tend vers l’expression évidente : « Si le gros poisson mange le petit, alors un ensemble de petits poissons peut en former un plus gros que le gros ».

Et là, influencé (que je suis) par l’iconographie symbolique et primitive d’Ouroboros, maintenant, c’est « le poisson qui se mord la queue ».

Des marchés aux supermarchés, jusqu’aux marchés financiers, il existe trois catégories de travailleurs :

  1. Les travailleurs potentiels qui n’ont pas de travail ;
  2. Les travailleurs ;
  3. Ceux qui font travailler les autres.

Des marchés aux supermarchés, jusqu’aux marchés financiers, il existe deux catégories de somme monétaire :

  1. L’argent reçu comme rétribution d’un travail réel c’est-à-dire réalisé sur le plan physique ;
  2. L’argent dématérialisé, spéculé puis enregistré comme rétribution d’un choix probabiliste c’est-à-dire conceptualisé sur le plan théorique d’une abstraction financière. {88 % de taxe}

J’imagine que la philosophie expérimentale concerne l’empirisme nécessaire pour vérifier, intégrer en soi et parmi les autres, des théories expérimentalement vécues. De là émerge l’image du voyageur, celui qui parcourt le plan physique (en toute mobilité) et par quelques envolées mentales, s’immergent dans les théories les plus folles en matière d’abstraction.

On peut imaginer et codifier une structure élémentaire dans laquelle se côtoie deux ensembles bien distincts :

  1. L’ensemble des théories soumises à l’abstraction mathématique ;
  2. L’ensemble des conceptualisations humaines et des actes résultants de la conscientisation/individuation.

{Individuation selon Socrate, Avicenne (principium individuationis), Maïmonide, d’Aquin (individuatio), Leibnitz, Jung…}

Modélisation du système économique

Quelques passages extraits des œuvres fondatrices de l’économie :

Partout où il y a injustice, il y a aussi des actes injustes commis ; mais partout où des actes injustes sont commis, il n’y a pas toujours injustice ; c’est-à-dire volonté ou dessein de s’attribuer, [plus qu’on en a le droit], des biens pris dans un sens absolu, et moins des maux pris dans le même sens. Voilà pourquoi nous ne souffrons pas que l’homme commande ; mais nous voulons que ce soit la loi ; parce que l’homme ne consulte que son propre intérêt, et devient tyran.

Mais le magistrat est le gardien de la justice ; et s’il est de la justice, il l’est aussi de l’égalité. Cependant, s’il est juste, il ne prétend, sous aucun rapport, à des privilèges particuliers ; car il ne s’attribue à lui-même une part plus grande du bien en soi qu’autant qu’elle se trouve dans la proportion autorisée ou prescrite par la justice et par la loi. Aussi est-ce pour l’intérêt des autres qu’il travaille ; et c’est par cette raison qu’on dit que la justice est le bien d’autrui, ainsi qu’il a été remarqué précédemment. Il faut donc lui accorder un salaire, et ce salaire est l’honneur et la considération. Tous ceux à qui cela ne suffit pas, ne saurait être que des tyrans.

Aristote, Éthique à Nicomaque, Livre V.

Un homme est riche ou pauvre, suivant les moyens qu’il a de se procurer les choses nécessaires, commodes ou agréables de la vie. Mais la division une fois établie dans toutes les branches du travail, il n’y a qu’une partie extrêmement petite de toutes ces choses qu’un homme puisse obtenir directement par son travail ; c’est du travail d’autrui qu’il faut attendre la plus grande partie de toutes ces jouissances ; ainsi, il sera riche ou pauvre, selon la quantité de travail qu’il pourra commander ou qu’il sera en état d’acheter.

Ainsi, la valeur d’une denrée quelconque pour celui qui la possède et qui n’entend pas en user ou la consommer lui-même, mais qui a intention de l’échanger pour autre chose, est égale à la quantité de travail que cette denrée le met en état d’acheter ou de commander.

Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise.

Le prix réel de chaque chose coûte réellement à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir. Ce que chaque chose vaut réellement pour celui qui l’a acquise et qui cherche à en disposer ou à l’échanger pour quelque autre objet, c’est la peine et l’embarras que la possession de cette chose peut lui épargner et qu’elle lui permet d’imposer à d’autres personnes.  Ce qu’on achète avec de l’argent ou des marchandises est acheté par du travail, aussi bien que ce que nous acquérons à la sueur de notre front. Cet argent et ces marchandises nous épargnent, dans le fait, cette fatigue. Elles contiennent la valeur d’une certaine quantité de travail ; que nous échangeons pour ce qui est supposé alors contenir la valeur d’une quantité égale de travail. Le travail a été le premier prix, la monnaie payée pour l’achat primitif de toutes choses.

Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations,

Chapitre 5 – Du prix réel et du prix nominal des marchandises ou de leur prix en travail et de leur prix en argent.

 

Civilisations – Index

Les hominidés (de -20 millions d’années à -10 000 ans)

Origine est-africaine des hominidés (lignée de l’homme et des grands singes)

  • Paléocène (entre 65 et 54 millions d’années)
  • Eocène (entre 54 et 34 millions d’années)
  • Oligocène (entre 34 et 23 millions d’années)
  • Miocène (entre 23 et 5 millions d’années)
    • Entre 18 et 15 millions d’années, le climat des régions orientale de l’Afrique devient beaucoup plus sec. Cet assèchement favorise la diversification des hominidés.
    • Une barrière climatique est (certainement) la cause physiologique d’une divergence entre la lignée de l’homme et celle des grands singes africains actuels (entre 7,5 et 5 millions d’années).
  • Pliocène (entre 5 et 1,7 millions d’années)
  • Pléistocène (entre 1,7 millions d’années et nos jours)
    • Extinction de la mégafaune datée par les fossiles entre -50 000 et -10 000 ans.
    • Apparitions de pollens de plantes cultivés dans les sédiments (vers -10 000 ans)
  • Anthropocène (de l’an 1850 au futur) : l’activité humaine provoque des changements climatiques importants au niveau global de la biosphère.

Les civilisations reculées

Les civilisations contemporaines

  • La civilisation Grecque (-500 naissance de la science)
  • La civilisation Romaine (+300 les empires)
  • La civilisation Arabe (+600 synthèse des monothéisme)
  • La civilisation Européenne (+1200 Magna charta)
  • Entre Orient et Occident (+1500 Turquie)
  • La civilisation Orientale (+1800 Ashicha)
  • La civilisation Occidentale (+1900 Positivisme)
  • La civilisation Mondiale (+2000 Structuralisme)
  • La civilisation Alignée (+4000 Abstraction)
  • La civilisation en Pralaya (+8000 Abnégation)

Des techniques et des civilisations